Dans l'histoire politique française, l'union sacrée fait référence au mouvement politique qui a rapproché les Français de toutes les tendances au début de la Première Guerre mondiale.

Aux États-Unis, le terme pourrait servir à décrire les relations entre Barack Obama et Chris Christie avant, pendant et après le passage de l'ouragan Sandy, qui a causé des dégâts majeurs au New Jersey.

«Le président a été formidable. Je lui ai parlé trois fois hier, il m'a appelé la dernière fois à minuit pour me demander ce dont j'avais besoin», a déclaré le gouverneur républicain mardi soir, rendant un vibrant hommage au rival de Mitt Romney, le candidat présidentiel pour lequel il a fait campagne dans plusieurs États ces dernières semaines.

«Je veux vous laisser savoir que votre gouverneur fait des heures supplémentaires», a déclaré de son côté Barack Obama cet après-midi lors d'une rencontre avec une centaine de personnes réfugiées dans un centre communautaire de Brigantine Beach.

Jusqu'ici, le président sortant semble gérer les retombées de Sandy de façon avantageuse sur le plan politique. Mais pourquoi Chris Christie sent-il le besoin d'être si élogieux à l'endroit du président démocrate? Le blogueur Andrew Sullivan explore la question dans ce billet.

Il faut peut-être tout simplement conclure que Christie se préoccupe davantage ces jours-ci du sort de ses commettants que de celui de Mitt Romney.