Après avoir pris un congé de son rôle à la tête du site conservateur Breitbart pour devenir PDG de la campagne présidentielle de Donald Trump, Steve Bannon pourrait rester dans le sillage du président désigné et occuper le poste névralgique de directeur de cabinet de la Maison-Blanche à partir de janvier, selon les médias américains.

Sous la direction de Bannon, Breitbart est devenu l'un des sites préférés de la droite alternative, cette mouvance d'extrême droite nationaliste qui se délecte de ses théories de complot et autres articles alimentant la peur des groupes minoritaires, dont chaque référence est lié à un ou plusieurs crimes horribles.

S'il existe un théoricien du populisme dont Trump s'est fait le porte-parole pendant sa campagne, c'est Bannon. Bien avant de travailler pour Trump, celui-ci avait trouvé en Sarah Palin l'une de ses premières figures politiques à mettre en valeur et à opposer à la «corruption» de Wall Street et de l'establishment politique américain, tant démocrate que républicain.

Un autre nom circule aujourd'hui pour remplir un autre poste important au sein d'une administration Trump. Il s'agit de Jamie Dimon, PDG de JPMorgan, qui serait considéré pour occuper le rôle de secrétaire au Trésor.

Cela dit, si Dimon était choisi, cela montrerait la limite de l'influence d'un Bannon. Car s'il y a une figure aux antipodes du populisme qui a galvanisé l'électorat de Trump, c'est bien Diamon.