Plusieurs centaines de personnes ont assisté vendredi aux obsèques de l'acteur français Jean Rochefort célébrées en l'Église Saint-Thomas d'Aquin à Paris, en présence de nombreuses personnalités, dont Jean-Paul Belmondo, a constaté une journaliste de l'AFP.

Dans l'église bondée ouverte au public, la cérémonie a débuté par quelques mots prononcés par une des filles de Jean Rochefort, Clémence, avant que le comédien Édouard Baer ne lui succède pour raconter quelques anecdotes, conformément aux souhaits du défunt.

Ce comédien trublion, qui s'était lié d'amitié avec son aîné et l'avait fait tourner dans sa réalisation Akoibon en 2005, a réussi a arracher quelques rires à l'assistance, confiant notamment: «Je restais un piéton quand vous me parliez cheval».

Dans son homélie, le Père Guy Poisley a souligné à propos de Jean Rochefort, mort dans la nuit de dimanche à lundi à 87 ans, «son élégance empreinte d'une simplicité qui fit du bien», sous les yeux de ses cinq enfants et de sa compagne Françoise au premier rang.

Parmi les personnalités présentes à cette cérémonie émouvante et sobre à l'image de l'artiste disparu, figurait le comédien Guy Bedos. Ce dernier forma avec Claude Brasseur, Victor Lanoux, qui s'est éteint en mai dernier, et Rochefort le quatuor du populaire diptyque au cinéma Un éléphant ça trompe énormément et Nous irons tous au paradis.

Non loin se trouvait Jean-Paul Belmondo, un de ses camarades dans la fameuse «bande du Conservatoire» qu'ils formaient au début des années 50 avec Jean-Pierre Marielle et Bruno Crémer, mort en 2010.

L'actrice et réalisatrice Nicole Garcia, ex-compagne de Jean Rochefort, était également présente, ainsi que Patrice Leconte, qui avait dirigé sept fois le comédien à la moustache.

Les comédiens Guillaume Canet, Charles Berling, Jacques Perrin, les actrices Sandrine Kiberlain, Léa Drucker, le réalisateur Robert Hossein, les musiciens Alain Souchon et Vincent Delerm assistaient également à la cérémonie.

Récompensé par trois Césars du meilleur acteur pour Que la fête commence (1976) de Bertrand Tavernier et Le crabe-tambour (1978) de Pierre Schoendoerffer, avant un trophée pour l'ensemble de sa carrière en 1999, Jean Rochefort était une des figures les plus populaires du cinéma français.

Il devait être ensuite inhumé dans l'intimité.