Après avoir incarné le rôle de la princesse intrépide Leia dans la saga Star Wars, l'actrice américaine Carrie Fisher va désormais distiller des conseils sentimentaux dans les colonnes d'un quotidien britannique.

L'actrice de 59 ans va encourager les jeunes lecteurs du Guardian à se confier, à partager leurs problèmes personnels. De ses propres expériences et les enseignements tirés de ses problèmes psychologiques et de ses années de toxicomanie, Carrie Fisher va proposer des conseils.

Elle a promis dans sa première tribune de vendredi « de fournir des conseils sur la base d'une vie pleine de revers et d'accidents » mais elle a ajouté qu'elle souhaitait que les sollicitations viennent « des jeunes membres de notre monde congestionné ».

Dès son plus jeune âge, elle a été sous le feu des projecteurs, étant la fille de Debbie Reynolds, connue pour son rôle dans la comédie musicale Singing in the Rain, et de l'acteur Eddie Fisher.

Carrie Fisher a été propulsée sur le devant de la scène avec son rôle de la princesse rebelle Leia dans la trilogie originale Star Wars devenue rapidement un phénomène culturel entre 1977 et 1983.

Elle a déclaré dans différentes interviews ces dernières années qu'elle avait été diagnostiquée bipolaire et qu'elle avait une dépendance aux médicaments et à la cocaïne. Elle a admis en avoir utilisé lors du tournage de The Empire Strikes Back, sorti en 1980.

Elle a également confié avoir eu une thérapie par électrochocs, méthode consistant à délivrer un courant électrique d'intensité variable dans le cerveau.

Carrie Fisher a déclaré aux lecteurs du Guardian que ses dépendances, son chagrin, sa maladie mentale et la maternité est « un partage équitable entre défi et malheureuses expériences ».

Fisher n'est pas la première à prodiguer des conseils dans les colonnes du Guardian. Avant elle la chanteuse canadienne Alanis Morissette y tenait une rubrique.