En ce début de relâche, le cinéma québécois a connu un week-end très lucratif à travers les salles de la belle (et froide) province.

Diffusé sur 83 écrans au Québec, le film d’animation Katak, le brave béluga, des réalisateurs Christine Dallaire-Dupont et Nicola Lemay, récolte 182 829 $, selon les données au box-office fournies par l’organisme Cinéac, une agence compilant les recettes des films projetés sur les écrans de la province. Ce qui le place au quatrième rang des meilleures recettes de la fin de semaine, tout juste devant Le plongeur. Le film de Francis Leclerc, adapté du premier roman de l’auteur Stéphane Larue, a réalisé une excellente sortie sur 56 écrans au Québec avec, toujours selon Cinéac, une récolte de 181 698 $ pour son premier week-end à l’affiche dans la province.

ILLUSTRATION FOURNIE PAR 10E AVE PRODUCTIONS

Une scène tirée du film Katak, le brave béluga

Ces deux longs métrages québécois font mieux qu’Astérix et Obélix : l’empire du Milieu, au sixième rang (80 743 $ pour son cinquième week-end en salle). De son côté, le film de la série Conte pour tous, avec Benoit Brière, Coco ferme, arrive en neuvième place, avec 61 068 $.

Le film de divertissement Ant-Man and the Wasp : Quantumania, des studios Marvel, domine pour la deuxième semaine le palmarès au Québec, avec 447 380 $ et un cumul de 1 922 906$. Suivi par la suite d’Avatar qui totalise désormais près de 20 millions de dollars, après 11 semaines à l’affiche. La comédie noire américaine Cocaine Bear est au troisième rang du top 10, grâce à des recettes de 184 455 $.

Le plongeur, mettant en vedette le jeune comédien Henri Picard, a aussi récolté de très bonnes critiques dans les médias. Le collègue Marc-André Lussier lui a attribué une note de 8/10. Il a écrit que l’œuvre est marquée « par une mise en scène très fébrile, mais jamais tape-à-l’œil. Le plongeur est non seulement un vrai, mais un excellent film de cinéma ».