«Ce que vous voulez faire, c'est travailler dans un environnement où vous voyez vos clients, où vous voyez vos voitures sur les routes. Vous ne voulez pas travailler là où vous ne voyez que des voitures américaines des +Big 3+» (GM, Ford et Chrysler), a expliqué le nouveau dirigeant de Volkswagen of America Stefan Jacoby, dans un entretien au quotidien Washington Post.

«Ce que vous voulez faire, c'est travailler dans un environnement où vous voyez vos clients, où vous voyez vos voitures sur les routes. Vous ne voulez pas travailler là où vous ne voyez que des voitures américaines des +Big 3+» (GM, Ford et Chrysler), a expliqué le nouveau dirigeant de Volkswagen of America Stefan Jacoby, dans un entretien au quotidien Washington Post.

Cette décision de Volkswagen, qui connaît depuis des années d'importantes difficultés commerciales sur le marché américain, avait été prévue le mois dernier par la presse économique allemande.

Le déménagement va permettre la création de 400 emplois à Herndon (Virginie, est), près de l'aéroport Dulles de Washington, où le groupe compte investir 100 millions de dollars. Simultanément, les effectifs du siège d'Auburn Hills, près de Détroit, seront ramenés autour de 600 personnes. Volkswagen espère que 150 employés accepteront le transfert vers Washington.

Pénalisé par la force de l'euro et l'absence d'une usine d'assemblage aux États-Unis, Volkswagen a vu sa part du marché américain tomber à moins de 2%.