Le marché des VUS a ralenti, en Amérique du Nord, mais cela n'a pas trop affecté le marché plus étroit des VUS de luxe.

C'est qu'on les achète moins pour leur utilité que pour prouver qu'on en a les moyens, même si ce sont parfois de robustes mastodontes, comme le prouve le Land Rover LR3, connu ailleurs dans le monde sous le nom de Discovery 3.

En plus de son allure très British et de ses dimensions pour le moins généreuses, le LR3 est muni d'à peu près toutes les plus récentes technologies lui permettant d'être toujours agile, tant sur la route qu'en hors-piste, dans la neige ou ailleurs. Sous le capot, le puissant V8 des deux modèles plus équipés fournit toute la puissance requise pour déplacer ce costaud véhicule. Le V6 du modèle de base s'en tire pas mal non plus.

 

Là où ça se gâte, on s'en doute, c'est à la pompe : 22 litres aux 100 kilomètres, quand on fait le calcul, on réalise qu'en 2007, ça n'a vraiment aucun sens. Question de budget, question de pollution ou simple question de bon sens : il y a des limites à l'indécence, même les ultraconservateurs albertains en conviendront.

 

À l'intérieur du LR3, le teint jaunâtre du ciel n'inquiète guère, même si ce smog atmosphérique est en petite partie notre responsabilité. L'équipement de série comprend une batterie d'accessoires de sécurité, y compris un système électronique éliminant à peu près tout risque de capotage.

 

Le confort des sièges avant et de la banquette joue en faveur de ce cocooning automobile, tout comme la sono ambiophonique Harmon Kardon Logic 7 livrée en option. Il ne manque que les sièges climatisés à l'avant pour qu'on puisse complètement se foutre du réchauffement de la planète.

 

Le LR3 est un VUS que les pétrolières vous recommandent chaudement. Puissant, confortable et très élégant, il témoigne pleinement de l'absence de conscience environnementale de ses acheteurs. Espérons que Land Rover dissimule, dans ses cartons, un moteur diesel, ou hybride, car pour le reste, c'est très impressionnant.