Le plus dur pour l’Outlander sera de trouver sa place dans un marché fortement encombré. Pour ce faire, il compte notamment sur ses accessoires high-tech: disque dur de 30 Go, système de divertissement à l’arrière, navigation par GPS, etc

Plus enrobé qu’autrefois, l’Outlander propose désormais une troisième rangée de sièges. Offerte uniquement sur la version XLS (lire la plus chère), celle-ci s’efface complètement dans le plancher, appuie-tête compris. À ce sujet, Mitsubishi a l’honnêteté de dire que son Outlander est un 5+2 et non un vrai sept places. Merci de nous prévenir, car le confort de cette banquette est franchement déplorable.

 

Tout un hayon Histoire de se démarquer de ses rivaux, le hayon de l’Outlander s’ouvre en deux et la partie basse est capable de supporter un poids de 200 kilos. De quoi faciliter le chargement d’objets lourds ou faire fureur à Daytona Beach comme au camping de Sainte-Madeleine lors du prochain «tailgate party». Le design intérieur masque les défaillances au premier coup d’oeil, pas au second. La qualité des plastiques et les ébarbages approximatifs choquent. Tout comme de réaliser que la colonne de direction, par mesure d’économie, n’est réglable qu’en hauteur. Par contre, les baquets avant sont enveloppants, confortables et jolis à regarder, surtout lorsqu’ils s’enorgueillissent d’une sellerie de cuir piqué.

 

Pas fait pour les nids-de-poule L’Outlander invite à exploiter le muscle infatigable de son V6 trois litres associé à une boîte semi-automatique à six rapports dont la gestion nous est apparue parfois confuse, notamment sur un faux plat. Mentionnons que Mitsubishi proposera d’animer l’Outlander d’un moteur quatre cylindres de 2,4 litres au cours des prochains mois. Dès les premiers tours de roue, il est clair que l’Outlander est fait pour affronter les routes en lacets et non pour survoler les nids-de-poule. Il y a sans doute une clientèle pour cela, mais reste que des ressorts plus souples auraient été appréciés. Autre récrimination: la direction un peu «collante» au moment de l’inscrire dans la trajectoire désirée, ce qui nuit à son agilité.