Plutôt discrète la EOS, à moins que le nombre d'unités distribuées soit insuffisant pour que nous puissions en voir sur la route. Chose certaine, si vous en croisez une, prenez une photo, car elles se font rares. Cette voiture s'inscrit dans la lignée très en vogue du coupé cabriolet avec toit rigide amovible.

La Volvo C70 est sa concurrente directe par son format et sa combinaison quatre saisons. Mais il existe des différences importantes entre les deux. 

Plus rigide La EOS possède d'abord un châssis plus rigide que la Volvo. Il est facile de le constater simplement en roulant sur nos routes d'après-guerre. La torsion du cadre est différente. Mais sa grille, qui s'étend jusqu'à la base du pare-chocs, et son arrière-train bien assis la rendent très mignonne. Issue d'un mélange de plusieurs éléments empruntés de différents modèles du constructeur, la EOS propose tout de même un ensemble qui charme rapidement. Son habitacle respecte la nouvelle signature de Volkswagen que l'on retrouve dans la Passat, la Jetta et la Rabbit, style et harmonie se manifestant en teintes feutrées et bien agencées. Le tableau de bord est beaucoup moins austère que celui des Volkswagen d'antan et présente une ergonomie simple et claire. Une ombre au tableau : les bruits éoliens en mode coupé irritent un peu. Son dispositif d'ouverture du toit devra, comme pour la Volvo, faire ses preuves au fil des ans. sa complexité pourrait causer quelques maux de tête après plusieurs années.

Question de poids Son moteur turbo de deux litres propose une intéressante plage de puissance, mais s'essouffle dès le départ à cause du manque de couple. La EOS est quand même moins lourde que sa rivale d'au moins 172 kilos. Une différence notable sur le plan des performances. Elle est peut-être moins rapide au départ, mais devient plus agile en vitesse de croisière. Pour maximiser le plein potentiel de la motorisation, la boîte manuelle à six rapports est recommandée. Une belle trouvaille quatre saisons.