L'actrice québécoise accusée d'avoir harcelé Alec Baldwin a été libérée sur promesse de comparaître lundi soir, mais a reçu l'ordre de se tenir loin du comédien.

Geneviève Sabourin a comparu devant un juge de la cour criminelle de New York un jour après avoir été arrêtée alors qu'elle tentait d'entrer dans l'immeuble de Manhattan où réside la vedette de 30 Rock.

Selon les documents déposés en cour, la femme de 40 ans originaire de la région de Montréal avait aussi fait irruption le 5 avril au Lincoln Center où M. Baldwin présentait une projection du film Last Tango in Paris. Elle avait dû être expulsée par la sécurité.

L'accusée se serait également pointée à la maison que possède l'acteur américain dans les Hamptons le 31 mars, en plus de lui envoyer une douzaine de courriels entre le 2 et le 7 avril dans lesquels elle affirme notamment avoir besoin de lui et vouloir l'épouser.

Toujours d'après les documents, Alec Baldwin a informé le tribunal que le comportement de Sabourin lui avait causé de l'anxiété, l'avait dérangé et lui avait fait craindre pour sa sécurité.

Peu connue du public, Geneviève Sabourin a notamment fait de brèves apparitions dans le film Saint-Martyr-des-Damnés ainsi que dans les téléséries C.A. et Vice caché.

Elle aurait fait la connaissance de M. Baldwin il y a une dizaine d'années sur le plateau de la comédie The Adventures of Pluto Nash, dont une partie du tournage s'était déroulé à Montréal.

L'acteur y tenait un petit rôle alors que Sabourin, une jolie blonde aux yeux noisette, travaillait pour l'équipe de promotion.

Julie Sender, l'avocate ayant représenté la Québécoise pour sa comparution, a déclaré que sa cliente avait été dans une «relation consensuelle» avec Alec Baldwin pendant deux ans.

Lors de l'audience de lundi, le comédien, qui a récemment annoncé ses fiançailles avec une professeure de yoga de 28 ans, a reconnu avoir partagé un «bref repas» avec l'accusée à l'automne 2010.

Il a révélé avoir reçu une série de courriels et messages textes inappropriés de la part de Geneviève Sabourin dans les mois qui ont suivi cette rencontre et lui avoir demandé de ne plus le contacter.

Mardi, Alec Baldwin a réagi à l'affaire sur son compte Twitter en écrivant: «N'est-ce pas étrange de voir quelqu'un accusé d'harcèlement se faire emmener par des policiers les menottes aux poignets, mais quand même sourire aux caméras?»

L'accusée doit se représenter en cour le 14 mai.