PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, COLLABORATION SPÉCIALE

Durant les répétitions des blocs d’entrevue, Marie-Claude Lévesque prend la place de l’artiste. Avec l’autre productrice au contenu, Josée Beaudoin, et France Beaudoin, elle bâtit chaque émission à partir du fameux questionnaire musical de 16 pages rempli au préalable par l’invité. « On crée un line-up équilibré avec des moments touchants, des moments drôles », précise Marie-Claude.

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Le samedi, les répétitions commencent en matinée et peuvent s’étirer jusqu’à 18 h. Près de 125 personnes s’affairent aux quatre coins du studio. En régie, le réalisateur des six dernières saisons, Luc Sirois, s’active, entouré d’une équipe « remplie de Formules 1 ». « On sait exactement sur quel clou fesser. L’émotion a priorité sur tout dans cette émission. C’est sa force. »

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Les artistes défilent au maquillage. Un moment de silence pour certains, un moment de discussions animées pour d’autres, comme Karine Vanasse et Mariana Mazza. À l’extérieur du local, on peut entendre d’autres participants s’exercer, comme Annie Brocoli, qui réchauffe ses cordes vocales en entonnant la chanson Sous l’océan, tirée du film La petite sirène de Disney.

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La personnalité invitée, Marianne St-Gelais, arrive en fin d’après-midi sous haute surveillance, pour préserver les surprises. La principale intéressée avoue être fébrile, et pourtant, elle paraît calme. « Ça s’appelle la gestion du stress, mon homme ! nous répond-elle. C’est le résultat de 18 ans de sport de haut niveau. J’ai une bonne poker face. »

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19 h. Et c’est parti ! Après avoir répété en mou (t-shirt, jeans, coton ouaté, pantalons de jogging, leggings) durant la journée, les artistes sortent leurs tenues de soirée, comme Karine Vanasse, vêtue d’un justaucorps griffé pour reprendre Blank Space de Taylor Swift. Le tout, les cheveux flottant dans l’air, gracieuseté d’un ventilateur judicieusement placé aux abords des planches.

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Chaque bloc de l’émission produite par Attraction (Les chefs, L’amour est dans le pré) est minutieusement réglé. Durant les segments d’entrevue, France Beaudoin reçoit constamment des indications de temps. L’animatrice ne s’entretient avec l’artiste invité que brièvement avant l’émission, notamment pour éviter de révéler des surprises. « J’ai trop peur de m’échapper ! », explique-t-elle en riant.

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Le chanteur Jonas Tomalty attend patiemment en coulisses, avant d’interpréter The Kind of Love We Make, de Luke Combs. Cachés en arrière-scène, les artistes peuvent suivre le déroulement de l’émission sur quelques téléviseurs. Outre Jonas, Nathalie Simard, Marie-Mai, Andréanne A. Malette, Étienne Drapeau et Colette Provencher sont venus surprendre Marianne St-Gelais.

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Le studio d’En direct de l’univers peut accueillir 40 spectateurs. La plupart sont des proches de l’artiste invité, comme Raphaël Maheux, le copain de Marianne St-Gelais, qui s’est aussi prêté au jeu en montant sur scène durant l’émission, le temps de reprendre quelques lignes de Get Down des Backstreet Boys.

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Une fois l’émission terminée et l’adrénaline retombée, le studio est méconnaissable, sans éclairage. La personnalité invitée profite habituellement de l’occasion pour discuter avec ses proches réunis sur scène. L’équipe décante ensuite autour d’une bière ou d’un cocktail sans alcool. Puis tout recommence la semaine suivante.