Oublions la campagne de promotion maladroite nourrie de fausses menaces pour dénoncer l'intimidation. Mardi dernier, Anik Jean a lancé Schizophrène, son quatrième album.

Cette fois, le communiqué de presse ne vante pas de collaborations d'estime avec des gars comme Jean Leloup, Robert Smith ou le réalisateur Mark Plati (Bowie, Bashung). Anik Jean signe la réalisation de son album-concept où elle chante au nom de quatre personnalités distinctes.

L'auteure-compositrice compose avec un bon sens de la mélodie, même si la forme devient répétitive et monotone d'un titre à l'autre. Fuck le dance, chante-t-elle, dans une pièce qui mélange les univers de Marie-Mai et des Vulgaires Machins. À son image, Anik Jean signe des textes qui manquent parfois de finition et de retenue. Son rock a quelque chose d'intemporel et de générique, mais il atteint sa cible et ne déplaira pas à ses fans.

À écouter: Bad Bad Girl

ROCK

Anik Jean

Schizophrène

Sphère Musique

**1/2