L’exposition L’arche de Noé selon Claude Lafortune, qui comprend les dernières œuvres du regretté animateur, s’arrête à Montréal jusqu’en mars 2024. Coup d’œil à ces fascinantes sculptures en papier.

PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

L’animateur Claude Lafortune, qui s’est éteint en avril 2020, a marqué des générations d’enfants avec ses émissions L’évangile en papier et Parcelles de soleil.

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Produite par le Musée des cultures du monde, L’arche de Noé selon Claude Lafortune a d’abord été présentée à Nicolet, il y a environ cinq ans, avant de voyager un peu partout en province. C’est la première fois que l’exposition s’arrête à Montréal.

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Parmi les sculptures, on retrouve, bien entendu, le personnage de Noé, accompagné de deux colombes. L’artiste a aussi imaginé sa femme, ses fils, de même qu’une trentaine d’animaux.

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Claude Lafortune aimait raconter des histoires à travers ses œuvres, indique Jean-François Royal, qui s’est lié d’amitié avec lui alors qu’il était directeur du Musée des cultures du monde. Ils ont notamment travaillé ensemble sur cette exposition de même que sur la précédente, nommée Colle, papier, ciseaux.

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« Les singes, il les a faits taquins. L’un tire les cheveux de madame Noé et l’autre mange sa jupe », donne en exemple celui qui est aujourd’hui directeur général du site historique Marguerite-Bourgeoys.

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Combien de temps prenait Claude Lafortune pour créer une œuvre ? Jean-François Royal trouve difficile de répondre à cette question puisque cela variait beaucoup. Certaines ont été réalisées en quatre semaines, alors que d’autres ont nécessité cinq mois de travail. Dans ses sculptures, « c’est le souci du détail qui impressionne toujours », note son ami.

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D’ailleurs, si l’on regarde de près l’ara, on remarque que des centaines de coups de ciseaux ont été donnés pour créer son plumage. « Claude disait que, pour lui, c’était comme faire un mandala. […] Ça lui faisait du bien », raconte Jean-François Royal.

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Certaines des œuvres présentées à Montréal ont été prêtées par la famille de l’artiste et ne font habituellement pas partie de l’exposition. C’est le cas de ce cygne.

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Véritable artiste du papier, Claude Lafortune maîtrisait un savoir-faire unique. « C’était le seul à faire cette technique-là, soit de sculpter et d’assembler la pièce en papier autour d’une structure de métal. Il n’y a pas d’autre artiste qui fait ça », souligne Jean-François Royal.

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Bien que l’exposition mette en scène un personnage biblique, le directeur général du musée est convaincu qu’elle peut rejoindre un large public. « Noé, c’est une fable. Il faut aller au-delà du symbole religieux. […] C’est vraiment l’histoire d’un renouveau, d’une seconde chance », indique-t-il.

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L’arche de Noé selon Claude Lafortune est accessible gratuitement aux 12 ans et moins. Sur le lieu historique, on peut également visiter l’exposition permanente sur Marguerite Bourgeoys de même que le site archéologique, situé sous la chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours.