(Mollégès) Plusieurs centaines de personnes ont rendu un dernier hommage mercredi à l’acteur et chanteur français Guy Marchand, à Mollégès, village pittoresque du sud de la France, où il vivait ces dernières années.

Après une cérémonie religieuse en l’église Saint-Pierre-es-Liens de Mollégès, de longs applaudissements ont ponctué le placement dans le véhicule funéraire du cercueil de l’ancien détective Nestor Burma, qui s’est éteint à Cavaillon, à une dizaine de kilomètres de Mollégès, le 15 décembre.

Une photo de l’artiste jouant de la clarinette, l’un de ses instruments fétiches, accompagnée d’un de ses chapeaux, était posée sur le cercueil.

« Ce qui me plaisait chez lui ? Tout… le physique, la voix. Il savait tout faire. C’était un homme tellement brillant, un bon crooner, un bon artiste », a confié à l’AFP Suzette Ricciotti admiratrice de 76 ans.

D’autres ont regretté l’absence de personnalités lors des obsèques, à l’instar de Mireille et Alain Bouterin, admirateurs du chanteur : « Nous sommes très tristes de voir que personne du showbiz n’a accompagné ce grand monsieur, qui était encore un grand acteur et un grand chanteur, un grand musicien, une très belle personne ».

Plusieurs des amis musiciens de l’auteur de Destinée, La passionata ou encore Moi je suis Tango étaient présents pour faire de ce rassemblement un moment « joyeux et festif », comme l’avaient demandé ses enfants, Ludivine et Jules Marchand.

« C’est un homme avec un cœur comme ça. Et aujourd’hui, c’est moi qui suis parti avec lui. C’est un homme qui aidait tout le monde », a également affirmé plein d’émotion Mickey, son garde du corps pendant 45 ans.

En marge de sa carrière de chanteur, Guy Marchand compte plusieurs nominations au César du meilleur second rôle. Il obtient cette récompense une fois, en 1982, lorsqu’il incarne l’un des policiers de Garde à vue de Claude Miller, où Lino Ventura tient le rôle principal.

Il avait joué dans de nombreux longs métrages, notamment des comédies, comme Les sous-doués en vacances et Ripoux contre ripoux de Claude Zidi, P’tit con de Gérard Lauzier, Ma femme… s’appelle Maurice de Jean-Marie Poiré et était apparu dans les séries Dix pour cent et La minute vieille.