Passionné de lecture depuis son plus jeune âge, Raphaël Grenier-Benoît, l'interprète d'Olivier dans la populaire série Les Parent, est pour la seconde fois porte-parole du Salon du livre jeunesse de Longueuil, qui ouvrira ses portes jeudi au Théâtre de la ville.

Le comédien de 17 ans a pris goût à la lecture en dévorant, il y a 10 ans, son tout premier livre, Granulite de François Gravel. «C'est un livre sur une jeune fille qui découvre la passion pour la lecture chez sa grand-mère. Ç'a été un véritable déclic. Puis, grâce à des séries comme Amos Daragon, j'ai commencé à lire de manière frénétique», raconte-t-il.

Aujourd'hui, l'étudiant en administration internationale s'est tourné vers des classiques comme Le diable au corps de Raymond Radiguet, René de Chateaubriand ou Le loup des steppes d'Hermann Hesse pour assouvir sa soif de lecture.

Raphaël Grenier-Benoît encourage les jeunes bouquineurs à venir choisir eux-mêmes un livre qui les séduira au Salon du livre jeunesse et d'en profiter pour assister aux spectacles de Bia ou du duo Presto et Balthazar, mais aussi pour rencontrer des auteurs comme Alex A. (créateur de la série L'agent Jean) et Danielle Marcotte (Papa, maman, nos livres et moi), invités d'honneur cette année.

Le cadet de la famille Parent reprendra le tournage de la septième saison de la série de Radio-Canada en avril avant d'animer Raphaël, citoyen du monde, une nouvelle série documentaire qui sera diffusée à TFO à l'automne.

«J'en avais assez d'entendre dire qu'on est une génération blasée qui ne fout rien. Cette série va suivre des jeunes volontaires qui s'engagent dans leur communauté ou à l'international», dit Raphaël Grenier-Benoît.

Q/R

Qu'est-ce qui t'a donné envie de faire ce métier?

Quand j'ai découvert, plus jeune, le film Cyrano de Bergerac, j'ai été passionné par la manière dont Gérard Depardieu se glissait dans son personnage. C'est à ce moment que j'ai compris qu'être acteur, c'était un peu faire tous les métiers: un jour, on est médecin, l'autre jour, voleur ou encore amoureux transi. Et je voulais pouvoir faire toutes ces choses à la fois!

Ta première fois devant la caméra?

J'avais 6 ans. C'était dans La grande séduction. J'avais le troisième rôle muet dans le film. On est partis tourner à Harrington Harbour, dans le Nord. Ce fut vraiment une belle expérience qui a duré trois semaines. Ce que j'ai le plus aimé, c'était d'être loin de tout et d'être accueilli par des gens formidables. C'est là que j'ai compris ce qu'étaient un plateau de tournage et une équipe. Ç'a été une belle première fois.

Quel autre métier aimerais-tu faire?

Je veux continuer à jouer, mais j'aimerais réaliser, écrire et peut-être même produire. Sinon, j'adore la diplomatie et la politique.

Un personnage que tu aurais rêvé d'interpréter?

Michael Corleone. Quand j'ai vu Al Pacino pour la première fois dans Le parrain, j'ai trouvé que c'était un personnage riche et extrêmement bien joué. C'est intéressant de le voir évoluer dans le film, du jeune premier au parrain de la mafia.

Une série télé qui t'allume en ce moment?

Série noire, la nouvelle série de Radio-Canada, m'intrigue. J'ai hâte de voir la suite. Ce que je trouve le fun, c'est que ça ne ressemble à rien de ce que j'ai vu. Sinon. House of Cards, série formidable avec une intrigue politique haletante.

Le film qui t'a le plus marqué?

I Am Love, film italien avec Tilda Swinton, que j'ai trouvé frappant pour l'histoire, mais aussi pour l'esthétique, le jeu des acteurs et la réalisation.