Chaque dimanche, nous braquons les projecteurs sur des éléments de l’actualité financière et boursière qui peuvent être utiles à l’investisseur, mais qui pourraient être passés sous le radar.

Un des cofondateurs de Bitfarms a vendu en début de semaine un million d’actions du mineur de bitcoins de Brossard.

Emiliano Grodzki a effectué sa transaction lundi. Il est chef de la direction et membre du conseil d’administration de Bitfarms. Il lui reste encore 6,6 millions d’actions dans son compte. L’action de l’entreprise est en repli depuis son sommet de 10 $ atteint l’an passé. Le titre a clôturé la semaine à 86 cents à Toronto. Fondée en 2017, Bitfarms a fait le saut en Bourse en 2019. Le titre est essentiellement revenu à son prix initial d’il y a trois ans.

Le titre de NanoXplore s’est fortement replié depuis le dévoilement des résultats financiers à la mi-novembre et ce repli de l’action du producteur montréalais de graphène reflète le comportement typique du petit investisseur de détail impatient qui cherche à empocher un profit rapide, selon les gestionnaires de portefeuille Charles Marleau et Bill Mitchell, de la firme Gestion Palos.

« Pour de patients investisseurs à long terme comme nous, les propos tenus par les dirigeants durant les récents échanges que nous avons eus avec eux confirment que le potentiel de croissance de l’entreprise demeure significatif et que le plan stratégique des cinq prochaines années est solide. Nous avons profité du repli pour acheter encore plus d’actions », soulignent-ils dans leur lettre financière hebdomadaire.

Une administratrice chez WSP vient d’acheter pour près de 100 000 $ d’actions du cabinet montréalais de services de génie. Birgit Nørgaard a acheté le 17 novembre un bloc de 600 actions. Elle a payé un prix unitaire de 159,47 $. Elle est membre du conseil d’administration de WSP depuis 2013.

Opsens fait toujours l’unanimité sur Bay Street, mais un analyste a ajusté sa recommandation mardi après que l’entreprise de Québec spécialisée en instrumentation médicale eut présenté sa performance de fin d’exercice. Rahul Sarugaser, de la firme Raymond James, propose toujours l’achat de l’action, mais avec un peu plus de retenue. Sa suggestion passe simplement à « achat », alors qu’elle était précédemment un strong buy. Cet expert continue d’afficher une forte confiance dans le potentiel commercial du nouveau fil guide d’Opsens pour les procédures de remplacement de la valve aortique par cathéter. Il croit cependant que le titre fluctuera à court terme étant donné le contexte macroéconomique qui met sous pression les multiples d’évaluation dans le secteur des technologies médicales.

« Alors que la mort du bitcoin recommence à être annoncée par certains médias, il importe de se rappeler que ce n’est pas la première crise de l’industrie. Chaque fois, le bitcoin s’est relevé plus fort », commente Martin Lalonde, gestionnaire de portefeuille chez Rivemont, une firme qui gère notamment un fonds de cryptomonnaies.

« Personne ne doute à ce stade-ci que 2022 sera une année désastreuse pour la mère des cryptomonnaies. Toutefois, quand vous regardez les données, à quel moment passé a-t-il semblé judicieux d’investir dans l’actif ? Comme nous disions précédemment, cette évidence ne se dresse toutefois qu’en rétrospective », ajoute-t-il dans sa lettre financière hebdomadaire.

Le président du conseil d’administration de Stingray vient d’acheter pour près de 615 000 $ d’actions du fournisseur montréalais de services musicaux. Mark Pathy a acheté le 16 novembre un bloc de 125 000 actions au prix unitaire de 4,90 $.

Les Autorités canadiennes en valeurs mobilières ont cru bon en début de semaine de mettre les investisseurs en garde contre la négociation de cryptoactifs, « qui comporte un niveau élevé de risque pouvant ne pas convenir à bon nombre d’entre eux », surtout les investisseurs individuels. « De façon générale, la valeur et la liquidité des cryptoactifs sont très volatiles », précise-t-on.

« Des plateformes de négociation de cryptoactifs non inscrites auxquelles peuvent accéder les Canadiens pourraient ne pas avoir mis en place les mesures essentielles de protection des actifs des investisseurs contre la perte, le vol ou la mauvaise utilisation. »

Les titres québécois de CGI, 5N Plus, Metro et Uni-Sélect ont touché cette semaine un sommet des 52 dernières semaines à la Bourse de Toronto. En revanche, Guru, BMTC, Hexo et Bitfarms ont atteint un nouveau plancher des 52 dernières semaines.