Chaque dimanche, nous braquons les projecteurs sur des éléments de l’actualité financière et boursière qui peuvent être utiles à l’investisseur, mais qui pourraient être passés sous le radar

Un membre du conseil d’administration de Boralex vient de vendre approximativement 15 millions de dollars en actions du producteur québécois d’énergie renouvelable.

Ed Kernaghan a vendu en tout 389 600 actions durant le mois de mars.

Il a obtenu des prix oscillants entre 37 $ et 41 $ pour réaliser ses transactions de vente exécutées tout au long du mois de mars au bénéfice de Kernwood, société de portefeuille et d’investissement dont il est le président.

Bombardier devient plus convivial pour ses actionnaires. C’est du moins ce que souligne Konark Gupta, de la Scotia, dans une note publiée en début de semaine dernière. Le regroupement prochain des actions réduira nettement la volatilité du titre, ce qui attirera des investisseurs à long terme, selon lui.

Il suggère à ses clients de profiter de la volatilité actuelle pour bâtir une position à long terme dans le titre. « Je vois un potentiel de hausse de l’ordre de 145 % d’ici deux à trois ans, ce qui porterait l’action aux alentours de 3,50 $ », dit-il. Une décision est attendue début mai sur un regroupement des actions à raison d’un ratio entre 10 pour une et 30 pour une.

Innergex a perdu la recommandation de la TD en début de semaine. L’analyste Sean Steuart a retiré lundi sa suggestion d’achat sur le titre du producteur québécois d’énergie renouvelable en soulignant que l’évaluation était revenue à un niveau qu’il qualifie de « juste » après son récent rebond. « L’évaluation reflète les perspectives de croissance à moyen terme de façon appropriée. » Il note que l’action s’est appréciée d’environ 20 % depuis son creux de la mi-janvier.

Le titre de l’entreprise montréalaise GDI spécialisée dans l’entretien d’immeubles – demeure une chaude recommandation d’achat de la firme iA Marchés des capitaux pour débuter le deuxième trimestre. Dans la mise à jour de ses meilleures idées d’investissement pour 2022 présentée lundi, iA Marchés des capitaux réitère son enthousiasme envers GDI et ajoute que Supremex est un autre titre québécois à garder à l’œil.

Le rétablissement du dividende, les rachats d’actions par l’entreprise et le multiple d’évaluation qui demeure relativement bas sont tous des éléments favorisant l’intérêt croissant des investisseurs envers le fabricant montréalais d’enveloppes, de boîtes à pizza et autres produits d’emballage. « On s’attend à un progrès continu en 2022 », est-il mentionné.

L’analyste Benoit Poirier, chez Desjardins, soutient que la réaction des investisseurs depuis la présentation des perspectives triennales de Stella-Jones le 9 mars est « hautement injustifiée ». Dans une note publiée mardi, il relève la récente baisse du titre de l’entreprise montréalaise spécialisée notamment dans les poteaux de téléphone et les traverses de chemin de fer, et souligne que le plan des trois prochaines années laisse miroiter d’intéressantes occasions de création de valeur. Il croit que les investisseurs devraient profiter de la faiblesse du titre pour acheter.

Les titres québécois de Metro, Alimentation Couche-Tard, Dollarama, Champion et BCE ont tous atteint cette semaine un sommet des 52 dernières semaines à la Bourse de Toronto. À l’opposé, les titres québécois de Lassonde, mdf commerce, Transcontinental, Stella-Jones et Neptune ont touché un plancher des 52 dernières semaines.

La Bourse de Toronto, la Bourse de New York et le NASDAQ seront fermés vendredi pour marquer le début du congé de Pâques.