À la Bourse de New York vendredi, les résultats éclatants de grands noms de la technologie, Amazon en tête, mais aussi Alphabet (Google) et Microsoft, ont fait bondir le Nasdaq (+2,2%) et le S&P 500 (+0,8%) à de nouveaux sommets.

Selon les résultats définitifs, le Nasdaq, à forte coloration technologique, a gagné 144,49 points à 6701,26 points et l'indice élargi S&P 500 a pris 20,67 points à 2581,07 points.

Le Dow Jones Industrial Average, freiné par les contre-performances au troisième trimestre de Merck (-6%) et Chevron (-4,1%), a avancé plus timidement, de 0,14% ou 33,33 points à 23 434,19 points.

Sur la semaine, le Dow Jones a gagné 0,45%, le Nasdaq 1,09% et le S&P 500 0,23%.

«Cela fait des semaines qu'on se demande pourquoi le marché monte sans cesse, on a désormais une partie de la réponse: les plus grandes entreprises au monde en termes de capitalisation ont des résultats exceptionnels», a commenté Gregori Volokhine, de Meeschaert Financial Services.

Alphabet (+4,8%), la maison mère de Google, Microsoft (+6,4%) et Amazon (+13,2%), respectivement les 2e, 3e et 4e capitalisations de la place new-yorkaise, ont fait part jeudi soir de chiffres dépassant les attentes.

En une seule séance, la progression du titre d'Amazon a fait gagner à l'entreprise 61,7 milliards US en Bourse, l'équivalent de la capitalisation du groupe de logistique FedEx.

Son fondateur Jeff Bezos est redevenu l'homme le plus riche du monde selon le site du magazine Forbes.

La première capitalisation de Wall Street, Apple, a de son côté grimpé de 3,6%. La marque à la pomme a assuré que les précommandes pour l'iPhone X, disponibles depuis vendredi, «dépassaient toutes (ses) espérances».

L'annonce d'une croissance économique de 3% au troisième trimestre aux États-Unis malgré le choc des ouragans a alimenté la course au record des indices de Wall Street.

«Après dix ans de reprise, une croissance de 3% est plus que satisfaisante», a relevé M. Volokhine. «D'autant plus qu'elle ne bénéficie pas spécialement de réformes structurelles, elle profite de la reprise mondiale et des investissements réalisés par les entreprises.»

La Bourse de Toronto a atteint un nouveau sommet, clôturant en hausse de près de 62 points grâce aux actions du secteur de l'énergie.

L'indice composé S&P/TSX a ainsi grimpé de 61,88 points pour terminer la séance à 15 953,51 points. Son niveau record précédent, de 15 922,37 points, remontait au 21 février.

Les actions des entreprises pétrolières et gazières ont engrangé les gains les plus notables, soutenues par la hausse du cours du pétrole brut. Celui-ci a pris 1,26 $ US à 53,90 $ US le baril à la Bourse des matières premières de New York.

Le dollar canadien s'est négocié au cours moyen de 77,68 cents US, en baisse de 0,26 cent US par rapport à son cours moyen de la veille.

Ailleurs à la Bourse des matières premières de New York, le prix du lingot d'or a gagné 2,20 $ US à 1271,80 $ US l'once, tandis que celui du cuivre a plongé d'environ 7 cents US à 3,10 $ US la livre.

- Avec La Presse canadienne