Les actions des sociétés liées aux ressources naturelles ont tiré la Bourse de Toronto vers le bas hier, pendant que Wall Street progressait dans la foulée du premier débat des candidats à l'élection présidentielle des États-Unis.

L'indice composé S&P/TSX a retraité de 61,42 points pour terminer la séance avec 14 558,04 points, victime des reculs des secteurs de l'énergie et des matériaux.

Le dollar canadien s'est pour sa part apprécié de 0,19 cent US à 75,74 cents US.

À New York, la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles a avancé de 133,47 points à 18 228,30 points, tandis que l'indice élargi S&P 500 a gagné 13,83 points à 2159,93 points. L'indice composé du Nasdaq s'est emparé de 48,22 points à 5305,71 points.

Le prix du pétrole a reculé, les investisseurs perdant espoir de voir l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) s'entendre sur une réduction de la production. L'Iran a laissé entendre qu'il ne fallait pas s'attendre à ce qu'un consensus émerge de la rencontre informelle de l'Opep prévue mercredi.

Le cours du baril de brut a cédé 1,26 $ US à 44,67 $ US à la Bourse des matières premières de New York, tandis que le prix du lingot d'or a échappé 13,70 $ US à 1330,40 $ US l'once. Le prix du cuivre a reculé de 3 cents US à 2,17 $ US la livre.

Clinton gagnante

«Hillary Clinton est perçue comme la gagnante du débat d'hier soir. Je pense que le sentiment global du marché est que cela est positif», a indiqué Michael James, de Wedbush Securities.

La candidate démocrate a affronté le candidat républicain Donald Trump pendant 90 minutes d'échanges tendus lundi soir, qui ont détourné l'attention des marchés vers la présidentielle américaine pour la première fois de la campagne.

Peu après l'ouverture, la Bourse de New York, et plus particulièrement le secteur du commerce de détail, a aussi profité d'une hausse inattendue du moral des ménages américains.

L'indice du Conference Board est à son plus haut depuis la récession, ce qui est bon signe pour la consommation, principal moteur de l'économie américaine.

«Le bond (du moral des ménages) des deux derniers mois suggère que le taux de chômage pourrait repartir à la baisse, après sa pause», a ajouté Jim O'Sullivan de HFE dans une note.

En revanche, «la faiblesse du pétrole a empêché une plus forte tendance à la hausse des marchés», a nuancé Michael James.