Les prix plus bas des matières premières ont pesé lourd sur la Bourse de Toronto, mercredi, contribuant à son recul de plus de 100 points à la clôture.

L'indice composé S&P/TSX a retraité de près d'1 %, ou 138,53 points, à 14 626,24 points.

Le secteur aurifère a affiché les plus importants reculs, alors que l'or pour livraison en décembre a fondu de 16,40 $, à 1329,70 $ US l'once.

Les prix du pétrole ont aussi été volatils au coeur d'informations faisant état de stocks plus imposants de pétrole brut et d'essence aux États-Unis que ce qui était anticipé.

Le pétrole brut pour livraison en octobre était en baisse de 1,33 $ US, à 46,77 $ US le baril.

Le dollar canadien, qui suit souvent la trajectoire de l'or noir, a glissé de 0,12 cent, à 77,34 cents US.

Du côté des autres matières premières, le cuivre pour livraison en septembre a cédé quatre cents, à 2,08 $ US la livre.

La Banque Royale du Canada a fait état d'un bénéfice net record de 2,89 milliards de dollars au troisième trimestre, en hausse de 17 % par rapport à la période correspondante de l'exercice précédent. Son action a glissé légèrement de 37 cents, ou moins d'1 %, à 81,86 $.

Wall Street a fini en baisse, plombée par la chute des cours du pétrole, à l'issue d'une séance attentiste avant le discours vendredi de la présidente de la Réserve fédérale (Fed) : le Dow Jones a perdu 0,35 % et le Nasdaq 0,81 %.

Selon les résultats définitifs, l'indice vedette Dow Jones  a concédé 65,82 points à 18 481,48 points et le Nasdaq, à dominante technologique, 42,38 points à 5217,69 points. L'indice élargi S&P 500 a reculé de 11,46 points, soit 0,52 %, à 2175,44 points.

Dans un marché jugé « sans conviction » par Gregori Volokhine de Meeschaert, « personne n'a voulu prendre de décision drastique aujourd'hui car on n'a pas les éléments nécessaires pour le faire ».

Les investisseurs sont en effet toujours suspendus aux indices sur un calendrier de remontée des taux que pourrait glisser vendredi la présidente de la Fed, Janet Yellen, dans son discours à l'occasion du symposium des banquiers centraux à Jackson Hole dans le Wyoming.

« Historiquement, les discours de Jackson Hole ont pris les investisseurs par surprise. C'est pourquoi je pense que les marchés se préparent à quelque chose de neuf » , a expliqué Jack Ablin de BMO Private Bank.

Dans ce contexte attentiste, « le pétrole est très certainement le principal facteur influençant le marché », a ajouté Jack Ablin.

« Les déclarations politiques sur les prix du médicament n'arrangent rien », a ajouté Gregori Volokhine.

L'augmentation rapide d'un médicament antihistaminique fréquemment prescrit pour les enfants a créé une nouvelle polémique aux États-Unis et fait planer, à terme, des menaces sur les profits des entreprises pharmaceutiques.

La publication de chiffres des reventes de logements, en net recul en juillet, était en revanche contrebalancée par l'annonce mardi d'une hausse des ventes de maisons neuves et n'ont que peu pesé sur les cours a jugé Gregori.

- Avec La Presse Canadienne, à Toronto