Wall Street a terminé en ordre dispersé vendredi, de bons chiffres sur l'économie européenne ou la consommation américaine ne suffisant pas à susciter un grand enthousiasme.

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Les marchés à la clôture :

TSX 14 843,10 / 64,33 (0,44%)

Dow Jones 17 634,74 / -18,05 (-0,10%)

S&P 500 2 039,82 / 0,49 (0,02%)

NASDAQ 4 688,54 / 8,40 (0,18%)

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Les trois grands indices de la Bourse de New York ont oscillé autour de l'équilibre tout au long de la séance.

Mais la place new-yorkaise «a grimpé tellement et tellement vite» en seulement quelques semaines «qu'il est tout naturel qu'elle se place un peu en retrait», a commenté Tom Cahill de Ventura Wealth Management.

Avant d'atteindre un nouveau record jeudi soir, le Dow Jones s'était notamment apprécié de près de 10% depuis son dernier creux mi-octobre.

Les indicateurs diffusés sur les deux rives de l'Atlantique étaient pourtant encourageants.

Le Produit intérieur brut (PIB) de la zone euro notamment a progressé de 0,2% au troisième trimestre, soit un peu plus qu'attendu.

Aux États-Unis, les ventes de détail ont augmenté de 0,3% en octobre, comme s'y attendaient les analystes. Elles rattrapent ainsi la perte du mois précédent où les ventes de détail avaient marqué le pas à -0,3%, pour la première fois en sept mois.

Le moral des ménages américains a de son côté progressé plus que prévu en novembre, atteignant un sommet en huit ans, selon la première estimation de l'indicateur de l'Université du Michigan.

Ces deux statistiques «sont importantes car le marché boursier américain a besoin d'une consommation intérieure forte pour continuer à grimper d'ici la fin de l'année car ce n'est pas du côté des exportations, freinées par la hausse du dollar, que les indices vont trouver des relais de croissance», a souligné Gregori Volokhine de Meeschaert Financial Services.

Pari réussi pour Virgin America 

Sur le front des valeurs, la compagnie aérienne à bas prix Virgin America, dont le milliardaire britannique Richard Branson détient 22% du capital, a réussi son entrée à la Bourse de New York: le jour de son introduction, le titre a bondi de 30,43% à 30,00 dollars.

Le numéro trois mondial des services à l'industrie pétrolière Baker Hughes est monté de 1,94% à 59,89 dollars après avoir confirmé l'existence de négociations de fusion avec son compatriote Halliburton, deuxième acteur du secteur (+2,40% à 55,08 dollars).

Le loueur de voitures en difficulté Hertz a pour sa part plongé de 4,58% à 21,69 dollars. Le groupe est plombé par l'annonce d'erreurs comptables plus étendues que prévu et la perspective d'une poursuite l'an prochain de ses problèmes opérationnels.

Le groupe informatique Microsoft, qui a sorti une version test de sa messagerie vidéo Skype permettant aux utilisateurs de faire des appels directement depuis un navigateur internet sans installer un programme spécifique, a lâché 0,06% à 49,58 dollars.

le géant de la restauration rapide McDonald's est monté de 0,76% à 96,21 dollars. Le groupe compte désormais parmi ses actionnaires Jana Partners, un fonds d'investissement activiste qui a coutume de prôner des changements stratégiques drastiques dès son entrée dans le capital d'une entreprise.

Le marché obligataire a terminé en hausse. Le rendement des bons du Trésor à 10 ans a reculé à 2,320% contre 2,347% jeudi soir et celui des bons à 30 ans à 3,042% contre 3,076% la veille.