Wall Street et Bay Street vascillaient à la mi-séance vendredi après un début de séance hésitant, alors que le président américain Barack Obama recevait les responsables des deux partis pour discuter des problèmes budgétaires.

M. Obama rencontrait vendredi les principaux responsables politiques américains pour discuter du «mur budgétaire», l'expression qui désigne la cure de rigueur forcée à laquelle les États-Unis seront soumis faute d'accord politique d'ici à la fin de l'année.

Les courtiers «espèrent que quelque chose de positif va sortir de cette réunion», a souligné Mace Blicksilver, de Marblehead Asset Management.

Mais «cela reste une réunion et il est peu probable qu'ils en sortent en brandissant une solution», a-t-il ajouté.

«Selon des informations de presse, la Maison blanche travaille sur un accord qui retarderait le mur budgétaire en accroissant les impôts sur les Américains les plus aisés et en remplaçant les coupes franches par des suppressions plus petites et plus ciblées des dépenses», ont noté les analystes de Wells Fargo.

«Même si cela irait à l'encontre des souhaits du Congrès», le marché a «accueilli positivement» cette nouvelle, ont-ils ajouté.Mais des indicateurs américains ont assombri les perspectives.

La production industrielle des États-Unis a rechuté en octobre à cause de l'ouragan Sandy, baissant de 0,4% par rapport à septembre.

Et la balance américaine des flux de capitaux investis à long terme est tombée dans le rouge en septembre et a enregistré son plus lourd déficit depuis au moins septembre 2009.

Tout rebond des indices devrait d'ailleurs rester limité car «la situation reste préoccupante en Europe et au Moyen-Orient», où l'armée israélienne a déclenché mercredi une offensive aérienne contre le Hamas dans la bande de Gaza, a souligné M. Blicksilver.