La Bourse de Toronto a terminé la séance en baisse, alors qu'une embellie de l'activité de fusion et acquisition prenait place dans les secteurs des mines et du commerce de détail.

L'indice composé S&P/TSX a cédé 58,73 points pour clôturer à 13 401,48 points, tandis que le dollar canadien a échappé 0,24 cent US pour terminer à 101,09 cents US.

Le prix de l'once d'or a reculé de 13 $ US (0,94 %) pour clôturer à 1 372 $ US.

Le grand détaillant américain Target [[|ticker sym='TGT'|]] a annoncé qu'il débourserait 1,83 milliard de dopllars pour racheter les baux de 220 magasins Zellers, une filiale de la Compagnie de la Baie d'Hudson. Selon Target, la transaction lui permettra d'ouvrir ses premiers magasins en sol canadien en 2013.

En outre, les minières Inmet Mining [[|ticker sym='IMN'|]] et Lundin Mining [[|ticker sym='LUN'|]] ont conclu un accord de fusion qui créera une société évaluée à 9 milliards.

Le cours du pétrole a retraité de 46 cents US à 91,40 $ US le baril à la Bourse des matières premières de New York.

Toujours à New York, la Bourse a fini en légère baisse, pénalisée par des prises de bénéfices qui ont fait suite à des indicateurs décevants, notamment sur l'emploi: le Dow Jones a perdu 0,20% et le Nasdaq 0,07%.

Selon des chiffres définitifs de clôture, le Dow Jones Industrial Average a cédé 23,54 points à 11 731,90 points et le Nasdaq, à dominante technologique, 2,04 points à 2735,29 points.

L'indice élargi Standard & Poor's 500 a reculé de 0,17% (2,20 points) à 1283,76 points.

«Le marché digère, après ses gains des deux derniers jours. On pourrait dire que mardi a été une course d'endurance, mercredi un sprint, et aujourd'hui (jeudi) le marché reprend son souffle», a observé Scott Marcouiller, de Wells Fargo Advisors.

L'analyste a décrit les échanges comme «des prises de bénéfices normales», l'indice Dow Jones ayant atteint son plus haut niveau d'ouverture depuis août 2008 la veille.

Une actualité économique moribonde a donné un ton négatif dès l'ouverture.

Les nouvelles demandes d'allocations ont fortement progressé, et bien plus qu'anticipé, la semaine dernière aux Etats-Unis, remontant à leur plus haut niveau en un peu plus d'un trimestre.

La hausse des prix à la production s'est quant à elle accélérée en décembre, sous l'effet d'un net renchérissement des matières premières, susceptible d'affecter les marges des entreprises.

Ces statistiques ont éclipsé des nouvelles positives en provenance d'Europe, où deux nouvelles émissions obligataires ont trouvé preneurs en Espagne et en Italie, deux pays sous surveillance des marchés.

La prudence du marché reflétait aussi l'attentisme des investisseurs avant la publication des résultats du numéro un des microprocesseurs Intel (-0,06% à 21,29 dollars) après la clôture et ceux de la banque JPMorgan Chase (-0,58% à 44,45 dollars) vendredi avant l'ouverture.

«Ce sont les deux secteurs les plus importants: la technologie et la finance. Il y a un peu de nervosité après les gains de ces deux derniers jours, au moment où la situation s'améliore en Europe», a observé Marc Pado, de Cantor Fitzgerald.

Le marché obligataire a progressé. Le rendement du bon du Trésor à dix ans a reculé à 3,301% contre 3,355% mercredi soir, et celui du bon à 30 ans à 4,493% contre 4,516% la veille.

Selon AFP et PC.