Avec la reprise de l'immigration et le retour des étudiants sur les campus, les logements locatifs se sont encore plus remplis au cours de 2022.

Avec un taux d’inoccupation des logements à 1,9 % à l’échelle du pays, « [le] taux d’inoccupation national n’a jamais été aussi bas depuis 2001 », signale la Société canadienne d’hypothèques et de logement. Ce taux était de 3,1 % en 2021. L’organisme fédéral en matière d’habitation a dévoilé jeudi son rapport sur le marché locatif.

Un marché est considéré comme étant en équilibre – c’est-à-dire qu’il ne favorise ni les locataires ni les propriétaires – quand le taux d’inoccupation se situe autour de 3 et 4 %. Sous ce seuil, l’avantage est aux propriétaires qui peuvent augmenter davantage les loyers que dans un marché équilibré.

L’économiste de la SCHL, Bob Dugan, rappelle aux gouvernements l’importance de stimuler l’offre de logements. « Il faut accélérer la croissance de l’offre de logements et combler l’écart dans l’offre afin d’améliorer l’abordabilité du logement pour la population canadienne », dit-il, dans un communiqué.

Outre les migrants et les étudiants, la remontée spectaculaire des taux hypothécaires « a rendu la transition vers l’accession à la propriété plus difficile », constate l’organisme. Ces locataires par obligation ajoutent à la demande de logements locatifs.

Dans la région montréalaise, le taux d’inoccupation est descendu de 3 %, en 2021, à 2 %, en 2022. Le loyer moyen des logements de 2 chambres a grimpé de 5,4 % en un an, pour s’établir à 1022 $.

D’autres détails suivront.