(Montréal) Les 2100 agents de bord d’Air Transat à Montréal et Toronto seront une fois de plus appelés à se prononcer, cette fois sur une recommandation des médiatrices au dossier, et non sur une entente de principe.

Le syndicat indique que « ce processus écarte toute possibilité de grève ».

Ces agents de bord, basés à Montréal et Toronto, sont membres d’une section locale du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) affilié à la FTQ.

Une première entente de principe quant au renouvellement de leur convention collective était intervenue à la mi-décembre, alors qu’une menace de grève planait pour le début de janvier. Mais les membres l’avaient rejetée à 98,1 %.

Aucune grève n’avait été déclenchée. Les parties étaient retournées à la table de négociation au début de janvier.

Une seconde entente de principe était intervenue le 7 janvier. Elle avait une fois de plus été rejetée par les membres, cette fois à 81,9 %.

Cette fois-ci, ce n’est donc pas sur une entente de principe, mais bien sur la recommandation des médiatrices que les membres seront appelés à se prononcer, lors d’assemblées générales.

Le SCFP avait indiqué que le mécontentement persistant de ses membres avait trait à la rémunération des heures de travail au sol, avant le décollage de l’avion, lors de l’accueil des passagers, et après les atterrissages.

Le syndicat ne commentera pas le dossier d’ici à ce que ses membres se soient prononcés.