Des syndiqués ont manifesté devant le bureau de circonscription de François Legault à L’Assomption, vendredi midi, en appui aux grévistes de la Société québécoise du cannabis.

La grève générale et illimitée des membres du Syndicat canadien de la fonction publique, affilié à la FTQ, a commencé le 28 mai dernier, après quelques journées de grève.

Les manifestants voulaient ainsi demander symboliquement au premier ministre François Legault d’intervenir pour provoquer une entente entre les parties.

« Ça fait plusieurs semaines qu’on lance le message qu’il est grand temps de régler, mais on n’a pas eu de nouvelles offres », a lancé le président de la section locale du SCFP, David Clément.

La nouvelle présidente de la FTQ, Magali Picard, a pris la parole pour motiver les troupes, en grève depuis près de neuf mois maintenant.

M. Clément rapporte qu’« il y a toujours des discussions qui se tiennent » entre les parties, mais pas de nouvelle offre. La dernière, en décembre, avait été rejetée à 94 % par les membres.

Encore récemment, la direction de la SQDC se disait toujours ouverte « à poursuivre les discussions avec les représentants du SCFP afin d’en arriver à une entente négociée à la satisfaction des parties concernées ».

Le salaire est le principal point en litige. Le SCFP réclame pour ses membres un salaire comparable à celui d’autres sociétés d’État, comme la Société des alcools du Québec, soit au moins 20 $ l’heure. À l’heure actuelle, les syndiqués du SCFP gagnent 17,12 $ l’heure à l’embauche.

Le SCFP représente environ 300 syndiqués.

La SQDC compte 93 succursales, dont la moitié sont dotées d’un syndicat.