L’entreprise d’imprimerie et d’emballage souple Transcontinental a consenti une rémunération totale d’une valeur de 14,1 millions de dollars parmi ses plus hauts dirigeants en 2021, soit 2 % de plus qu’en 2020.

De cette somme, une valeur de 7,1 millions en salaire et bonis a été consentie à l’ex-président et chef de la direction, François Olivier, pour l’exercice financier terminé le 31 octobre.

C’est-à-dire cinq semaines après l’annonce surprise de son départ à la retraite à l’âge de 56 ans, après 28 ans chez Transcontinental, dont 13 au poste de président et chef de la direction.

À cet effet, M. Olivier a obtenu une prime spéciale de 1,5 million en « reconnaissance de réalisations importantes et significatives au cours de ses 28 ans de service », lit-on dans la circulaire de direction envoyée ces jours-ci aux actionnaires de Transcontinental en préparation de leur assemblée annuelle du huit mars prochain.

Aussi, l’entente de départ à la retraite de François Olivier lui permet de compléter l’obtention des 726 000 unités d’action qui lui avaient été allouées en bonis lors d’années antérieures, et dont la valeur était estimée à 14,2 millions en date de la fin d’exercice au 31 octobre.

Au terme de ces transactions réalisables d’ici le 15 décembre, soit 12 mois après son départ effectif de la présidence de Transcontinental, l’avoir total de François Olivier en actions et en unités d’action pourrait approcher les 21 millions de dollars, selon les estimations de valeur mentionnées dans la circulaire de direction.

Pas d’explications supplémentaires

Par ailleurs, la circulaire de direction de Transcontinental ne fournit pas d’informations additionnelles à ses actionnaires qui pourraient expliquer le soudain départ à la retraite de François Olivier. Ils devront donc patienter jusqu’à leur assemblée annuelle du 8 mars prochain avant de pouvoir poser des questions à ce sujet.

Le Journal de Montréal révélait récemment qu’au moment de l’annonce de sa retraite, le 23 septembre dernier, François Olivier était déjà impliqué depuis plus d’un mois dans une procédure de divorce avec son ex-femme, Isabelle Marcoux, présidente du conseil d’administration de Transcontinental.

Mme Marcoux dirige un conseil où siègent aussi son père, Rémi Marcoux, fondateur de l’entreprise, ainsi que sa sœur Nathalie Marcoux et son frère Pierre Marcoux.

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