(Toronto) La valeur du portefeuille du Régime de retraite des employés municipaux de l’Ontario (OMERS) a diminué de 2,7 %, exclusion faite des dépenses, l’an dernier, alors que la pandémie de COVID-19 minait ses investissements.

Le gestionnaire de fonds a indiqué que des confinements généralisés dans ses investissements, qui comprennent des propriétés de commerce de détail et touchent les secteurs du transport et du divertissement, expliquent plus de la moitié de son manque à gagner par rapport à son indice de référence pour l’année.

Le portefeuille d’OMERS comprend également des allocations importantes aux services financiers et aux activités énergétiques versant des dividendes, des secteurs qui ne se sont pas complètement rétablis lors de la reprise du marché à la fin de l’année dernière.

OMERS a indiqué avoir également été affecté par un rebond du dollar canadien après sa chute brutale au début de la pandémie.

Le fonds gère les investissements pour payer les prestations de retraite des employés municipaux de collectivités à travers l’Ontario.

Sa capitalisation sur une base de valeur lissée s’est maintenue à 97 %.

« Nous sommes un investisseur à long terme qui verse des pensions sur des décennies, et compte tenu de la solidité de notre équipe et de notre stratégie, cette seule année ne nous définira pas », a affirmé dans un communiqué le chef de la direction d’OMERS, Blake Hutcheson.

« Nous sommes des investisseurs et des gestionnaires d’actifs engagés avec des actifs diversifiés de grande qualité à l’échelle mondiale et nous croyons au solide avenir d’investissement que représente notre portefeuille pour plus de 500 000 membres et pour nos plus de 1000 employeurs en Ontario. »