(Calgary) Husky Energy a affiché une perte de près de 7,1 milliards pour son plus récent trimestre, essentiellement en raison d’une charge de dépréciation de 6,7 milliards après impôts liée à une baisse de ses hypothèses à long terme sur le prix des matières premières et à de moindres dépenses en immobilisations.

La perte par action a atteint 7,05 $ pour le trimestre clos le 30 septembre, comparativement à un bénéfice de 273 millions, ou 26 cents par action, pour la même période l’an dernier.

Les revenus ont totalisé 3,33 milliards, en baisse par rapport à ceux de 5,29 milliards d’il y a un an.

Les flux de trésorerie liés à l’exploitation se sont chiffrés à 148 millions, soit 15 cents par action, en baisse par rapport à ceux de 1,02 milliard, ou 1,02 $ par action, de la même période l’an dernier.

La production totale en amont a atteint l’équivalent de 258 400 barils de pétrole par jour, comparativement à 294 800 barils par jour au troisième trimestre de 2019 et à 246 500 barils par jour au deuxième trimestre de 2020.

Husky a annoncé le week-end dernier s’être entendue avec Cenovus Energy pour que cette dernière la rachète par l’entremise d’une transaction toute en action évaluée à 3,8 milliards.

« Nous avons bon espoir que le regroupement avec Cenovus libérera une valeur significative à long terme en créant un producteur d’énergie intégré canadien plus grand, plus solide et plus résilient. »

« Dans les quelques prochains mois, alors que la transaction est en attente, nous allons nous concentrer sur nos activités les plus sécuritaires et les plus fiables, tout en planifiant une intégration fluide pour faciliter l’accélération du rendement pour nos actionnaires. »