Bombardier a confirmé hier l'émission de 1,4 milliard US d'obligations à 8,75 % échéant en 2021 afin de rembourser des obligations à 5,5 % et 7,5 % échéant en 2018.

« Ce refinancement faisait partie de notre plan de redressement de cinq ans et complète notre phase d'atténuation du risque », a expliqué hier un porte-parole de l'entreprise, Olivier Marcil.

Mais selon un analyste cité par l'agence Reuters, Bombardier n'avait d'autre choix que d'emprunter à un coût plus élevé pour ménager ses liquidités jusqu'en 2018. « Ils vont devoir endurer avec le sourire », a-t-il glissé.