Bombardier, SNC-Lavalin, WSP Global, Pomerleau, Alstom et Hyundai Rotem font partie des entreprises qui tenteront de décrocher leur part du Réseau électrique métropolitain (REM), le projet de train mené par la Caisse de dépôt et placement du Québec.

Pour le contrat d'ingénierie, d'approvisionnement et de construction, deux consortiums se sont qualifiés: NouvLR, composé notamment de SNC-Lavalin, de Pomerleau et d'EBC ainsi qu'un groupe formé de l'américain Kiewit et du français Eurovia.

Pour le contrat de matériel roulant, d'exploitation et de maintenance, trois candidats s'affronteront: Bombardier, Alliance Montréal Mobilité, constituée du coréen Hyundai Rotem, de la Régie autonome des transports parisiens (RATP) et du français Thales de même que le Groupe des Partenaires pour la mobilité des Montréalais, formé d'Alstom et de SNC-Lavalin.

Deux candidats n'ont pas réussi à se qualifier pour le contrat de matériel roulant: la China Railway International ainsi qu'un groupe composé du japonais Hitachi et du québécois CAD Industries Ferroviaires. Aucun candidat n'a été exclu pour le contrat d'ingénierie, d'approvisionnement et de construction.

Les candidatures ont été évaluées en fonction de critères techniques, financiers et juridiques. Un vérificateur indépendant, Knowles Consultancy Services, a supervisé l'analyse des dossiers.

Les candidats qualifiés pourront participer aux appels de propositions que CDPQ Infra, une filiale de la Caisse, doit lancer la semaine prochaine. Ils auront environ six mois pour déposer leur offre. Le début des travaux de construction est prévu au printemps et la mise en service des premières rames à la fin de 2020.