La filiale de matériel ferroviaire du constructeur canadien Bombardier a annoncé lundi que la SNCF avait exercé une option, prévue par un contrat-cadre, sur l'achat de 12 trains de banlieue de type Francilien.

Le montant du contrat n'a pas été précisé, mais selon le prix payé lors des deux précédentes commandes, en 2014 et 2015, il devrait s'élever entre 80 et 90 millions d'euros. Cette commande est financée intégralement par le syndicat des transports d'Ile-de-France (Stif).

Les automotrices électriques, fabriquées sur le site de Crespin (Nord), seront déployées sur la ligne L (ouest parisien) puis la ligne H (nord de Paris), et seront livrées de fin 2017 à mi-2018.

« L'ajout de trains permettra d'améliorer encore plus la fréquence et la capacité du service », affirme Bombardier dans un communiqué.

Le contrat initial, qui prévoyait l'achat ferme de 372 trains, date de 2006. Un total de 172 trains avait déjà été commandé cette année-là.

À ce jour, le Stif et la SNCF ont commandé 225 rames, dont 180 desservent les gares du Nord, de l'Est et Saint-Lazare du réseau SNCF Transilien.

« Les équipes de Bombardier à Crespin sont mobilisées pour accompagner l'important programme de renouvellement de matériel roulant annoncé par la présidente de la région Ile-de-France et pour augmenter les cadences de production en conséquence », a indiqué Laurent Bouyer, président de Bombardier Transport France, cité dans le communiqué.

Le site de Bombardier à Crespin emploie plus de 2000 salariés, dont 500 ingénieurs et cadres.