Bombardier a perdu un autre contrat aux mains de sa rivale ATR, le transporteur Air New Zealand ayant commandé à cette dernière sept turbopropulseurs, avec des options sur cinq autres appareils.

La société aérienne du Pacifique Sud compte accroître sa flotte régionale en y ajoutant les appareils ATR 720-600 commandés.

La commande vaut environ 270 millions $, selon le prix de liste des avions. Toutefois, les sociétés aériennes profitent habituellement de rabais substantiels.

Benoît Poirier, analyste chez Valeurs mobilières Desjardins, a estimé mercredi que cette commande constituait une déception pour Bombardier aéronautique, dont le siège se trouve à Montréal.

M. Poirier croyait que Bombardier détenait une longueur d'avance sur ATR, compte tenu du fait que la société aérienne néo-zélandaise possède déjà 23 turbopropulseurs Q300 du constructeur montréalais.

L'analyste a cependant observé qu'Air New Zealand compte également parmi sa flotte 11 appareils ATR. Il semble qu'au moment de prendre sa décision, le transporteur ait privilégié les faibles coûts d'exploitation de ces avions dont la vitesse est plus élevée de ceux de Bombardier, a-t-il expliqué.

Jusqu'à présent cette année, ATR a annoncé avoir reçu des commandes pour environ 150 turbopropulseurs. De son côté, Bombardier n'a réussi à vendre qu'une poignée de son Q400.

L'action de Bombardier [[|ticker sym='T.BBD.B'|]] a reculé mercredi de 9 cents à la Bourse de Toronto, pour clôturer à 3,88 $.