Les exportations de pétrole brut par chemin de fer ont diminué en janvier par rapport à décembre, mais elles sont restées plus de deux fois supérieures à celles du même mois l'an dernier, a indiqué vendredi l'Office national de l'énergie (ONE).

L'agence fédérale a précisé qu'une moyenne de 325 500 barils de pétrole par jour avait été exportée par chemin de fer en janvier, contre 353 800 barils par jour en décembre. Cela reste néanmoins bien au-dessus du niveau de 145 700 barils par jour enregistré en janvier 2018.

Les exportations totales de pétrole brut par rail, par pipeline et par camion ont reculé à 3,49 millions de barils par jour en janvier, par rapport à 3,92 millions de barils par jour en décembre, mais étaient supérieures aux 3,38 millions de barils par jour de janvier 2018.

L'Alberta impose une réduction de la production de pétrole brut depuis le 1er janvier afin de la diminuer de 325 000 barils par jour, le temps de traiter une surabondance de pétrole qui a surchargé la capacité des pipelines et fait baisser les prix. Le niveau de la réduction devrait tomber à environ 175 000 barils par jour en juin.

Environ la moitié des expéditions de brut par rail au Canada en décembre ont été effectuées par la Pétrolière Impériale, de Calgary.

La société a réduit ses expéditions ferroviaires en janvier et s'est engagée à les ramener à zéro en février, en raison de la réaction du marché au programme de réduction de production.

L'Impériale affirme que les réductions ont eu pour effet de réduire les écarts entre les prix du brut vendu en Alberta et aux États-Unis, compromettant ainsi l'argument économique en faveur du paiement des frais couvrant le transport ferroviaire pour obtenir de meilleurs prix sur la côte américaine du Golfe.