Les cours du pétrole ont fini en nette hausse mardi à New York, à l'unisson de Wall Street, les marchés reprenant confiance quant à la demande aux États-Unis grâce à un indicateur positif sur l'immobilier.

Le baril de «light sweet crude» pour livraison en novembre a gagné 1,96 $ à 88,34 $, son plus haut niveau à la clôture depuis un mois sur le New York Mercantile Exchange.

«La hausse des marchés pétroliers vient principalement de la progression des marchés boursiers et de l'espoir que l'économie se porte finalement mieux qu'on ne pensait encore récemment», a expliqué Bart Melek, stratège chez TD Securities.

Après avoir ouvert en recul, Wall Street est passé en dans le vert dans le sillage de la publication de l'indice NAHB Housing Market. Cette statistique, qui mesure le moral des professionnels de l'immobilier, est ressortie au-delà des attente des analystes.

Les cours de l'or noir ont également profité des résultats trimestriels «meilleurs qu'attendus de l'une des plus grandes banques américaines», Bank of America, a souligné M. Melek.

Deuxième banque américaine en terme d'actifs, BofA a annoncé être repassée dans le vert au troisième trimestre avec un bénéfice net de 5,88 milliards de dollars, contre une perte de 7,65 milliards un an plus tôt.

«Cela a soutenu la confiance. Ces bénéfices profitent au reste de l'économie», a souligné l'analyste.

Toutefois, a-t-il rappelé, les investisseurs restent préoccupés par la crise de la dette en Europe et le risque «que les banques ne puissent pas être recapitalisées par l'Europe aussi vite que nous ne le pensions».

«Il y a toujours une inquiétude relative à la crise de la dette en Europe et au problème de capitalisation des banques», a abondé Andy Lipow, du cabinet Lipow Oil Associates à Houston.