(Québec) Le gouvernement du Québec revoit à la baisse son déficit budgétaire pour l’année 2021-2022, soulignant la « vigueur de la reprise économique observée au Québec depuis le début de l’année et la hausse importante des revenus autonomes qui en a résulté ».

Ainsi, le Québec enregistre un déficit budgétaire de 294 millions pour l’ensemble de l’exercice 2021-2022, selon le Rapport mensuel des opérations financières préliminaire au 31 mars, dévoilé jeudi.

Le budget déposé le 22 mars prévoyait un déficit de 7,4 milliards, avant utilisation de la réserve de stabilisation. Déjà, en mai, le gouvernement disait revoir à la baisse son déficit, à 4,6 milliards, en raison d’une reprise économique « plus vigoureuse que prévu ».

Un déficit de 10,8 milliards avait été observé en 2020-2021, alors que le Québec était aux prises avec les effets de la pandémie.

Selon le rapport dévoilé jeudi, les résultats préliminaires montrent que les revenus autonomes ont connu une croissance exceptionnelle de 20,0 % comparativement à 2020-2021, année fortement affectée par la crise sanitaire. Cela a généré des revenus de plus de 18,4 milliards supérieurs à l’année précédente.

Dépenses de portefeuilles en hausse

Le gouvernement affirme que la bonne performance des revenus autonomes a permis de soutenir la hausse des dépenses de portefeuilles, notamment en santé et en éducation, mais aussi de mettre en place différentes mesures, comme le montant ponctuel pour le coût de la vie annoncé en mars.

La croissance des dépenses de portefeuilles, pour l’ensemble de l’année 2021-2022, s’établit à 7,0 %.

Les résultats sont préliminaires et ils seront ajustés en fonction des renseignements additionnels qui auront été obtenus d’ici la clôture des états financiers du gouvernement. Les résultats définitifs seront présentés à l’automne dans les comptes publics 2021-2022, peut-on lire dans le communiqué du gouvernement.

Un rapport préélectoral sur l’état des finances publiques sera déposé le 15 août, conformément à la Loi sur le ministère des Finances, ajoute-t-on.