(Québec) Après avoir progressé de 1,6 % en mars, l’économie québécoise s’est contractée de 0,2 % en avril, alors que s’installait la troisième vague de contaminations à la COVID-19, a indiqué mardi l’Institut de la statistique du Québec.

Le produit intérieur brut réel de la province cumule ainsi une croissance de 8,2 % pour les quatre premiers mois de 2021, par rapport à la même période l’an dernier. Cette croissance exceptionnelle s’explique par les reculs historiques enregistrés en mars et avril 2020, avec l’arrivée de la pandémie, a cependant rappelé l’ISQ.

La baisse du PIB en avril était attribuable à la production des industries de biens, qui a diminué de 0,9 % après avoir avancé de 2,1 % en mars. Les reculs les plus notables étaient ceux des secteurs des services publics (-3,6 %), de l’extraction minière, de l’exploitation en carrière, et de l’extraction de pétrole et de gaz (-2,9 %) et de la fabrication (-0,5 %), a précisé l’ISQ.

De leur côté, les industries productrices de services ont enregistré un gain de 0,1 %, ce qui marquait un ralentissement après les progressions de 1,5 % et 1,4 % affichées respectivement en février et mars.

Parmi les secteurs ayant le plus contribué à cette variation se trouvaient ceux des soins de santé et de l’assistance sociale (+ 1,0 %), du commerce de gros (+ 1,0 %), du commerce de détail (-1,1 %) et des services d’hébergement et de restauration (-3,8 %).

Selon les données publiées fin juin par Statistique Canada, l’économie canadienne a pour sa part enregistré un recul de 0,3 % en avril. Les industries productrices de biens ont avancé de 0,5 % pendant que celles qui produisent des services ont reculé de 0,6 %. Pour les quatre premiers mois de l’année, le PIB canadien affiche une croissance de 4,9 % par rapport à la même période en 2020.