Chaque semaine, La Presse présente conseils, anecdotes et réflexions pour leaders, entrepreneurs et gestionnaires.

L’initiative

Café maison

Les discussions autour de la machine à café du bureau étant au point mort depuis six mois, Van Houtte a mis en place un service permettant aux organisations de payer le café, le thé ou le chocolat chaud à leurs employés en télétravail. « Le montant moyen donné est de 25 $ », note Martin Rivard, directeur principal, ventes et marketing de Services de café Van Houtte, à l’origine, avec son équipe, de cette initiative baptisée TéléPause Café. L’envoi d’une carte-cadeau virtuelle, piloté par Van Houtte avec l’accord de ses clients, est fait par un courriel personnalisé aux employés. Ceux-ci reçoivent ensuite un colis à leur porte, après avoir choisi ce qu’ils veulent boire. « Le but est de les garder engagés et de créer la surprise, dit Martin Rivard. Le budget café au bureau est d’environ 1 $ à 2,50 $ par employé par jour. Depuis que les gens sont en télétravail, de l’argent est dégagé pour une telle initiative. »

Certains patrons offrent le café d’abord à titre de reconnaissance, télétravail ou pas. « Ce geste n’est pas obligatoire, mais l’employé apprécie, dit Marwan Rahman, propriétaire de Groupe Belli (stations-service à Terrebonne et Mascouche), qui compte 24 salariés travaillant notamment comme caissiers. “ À cause de la pandémie, certains employés paniquent à l’idée de manipuler de l’argent comptant pour s’acheter un café. ”

PHOTO ANDREW KELLY, ARCHIVES REUTERS

La Fearless Girl de Wall Street portant un col, comme ceux que portait Ruth Bader Ginsburg.

L’hommage

Une touche de RBG

La fillette sans peur de Wall Street (Fearless Girl) est apparue récemment avec un col en dentelle qui rappelle ceux portés par la juge Ruth Bader Ginsburg (RBG), qui s’est éteinte vendredi dernier à 87 ans. Cet hommage a fait l’objet d’une pub pleine page du gestionnaire d’actifs State Street Global Advisor (conçue par l’agence McCann) dans le New York Times. Portés dès sa nomination à la Cour suprême en 1993, les différents cols de RBG se voulaient une adaptation de la robe traditionnelle “ conçue au départ pour les hommes ”, a-t-elle déjà dit. Aux yeux du New York Times, ils symbolisent avant tout une armure dans une fonction entourée d’hommes. Créée par Kristen Visbal, la statue de bronze est installée devant l’édifice de la Bourse de New York depuis 2018.

Source : AdAge

PHOTO JEAN TERRY

Candice Maxis, directrice principale de talents de Deloitte

Diversité

De la parole aux actes

En matière de diversité et d’inclusion en entreprise, il ne faut plus juste discuter, mais agir, selon la directrice en ressources humaines Candice Maxis. “ À l’heure actuelle, on a beaucoup d’échanges sur des constats que l’on connaît déjà, à travers des panels et des groupes de discussion, mais on parle moins des plans d’action, constate la directrice principale de talents chez Deloitte, sur le site d’Isarta. Je ne veux pas minimiser l’importance du dialogue actuel, mais j’aimerais, comme société, que l’on pivote vers des actions concrètes. Est-ce que l’entreprise a pris le temps de définir ce que ça veut dire pour elle, une culture de diversité et d’inclusion ? Est-ce qu’elle a identifié des cibles ou des objectifs de représentativité, à tous les niveaux de hiérarchie de l’entreprise ? Est-ce que l’entreprise a pris le temps de revoir ses processus RH, pour déceler les biais inconscients qui favorisent certaines candidatures plutôt que d’autres ? Ce sont toutes des questions qu’une entreprise doit se poser si elle veut aspirer à être inclusive. ”

Source : Isarta

PHOTO FOURNIE PAR ERIC CLAUS

Eric Claus

La citation

“ On ne va pas arriver comme des arrogants qui connaissent tout. Il faut écouter. On va aller dans les magasins […] Les experts dans les magasins ont tellement d’informations importantes. Il ne faut pas rester dans notre tour d’ivoire. ”

— Eric Claus, nouveau chef de la direction et président du conseil de la chaîne de magasins MEC, à La Presse

PHOTO NAOMI TAJITSU, ARCHIVES REUTERS

Dès avril 2021, le gouvernement japonais incitera les organisations à laisser leurs salariés en poste jusqu’à l’âge de 70 ans plutôt que 65, à cause du manque de main-d’œuvre dû au vieillissement de la population et du bas taux de natalité.

Le chiffre

64 %

C’est la proportion de Japonais qui disent vouloir rester au travail passé l’âge de la retraite. De ceux-ci, 38 % veulent demeurer chez leur présent employeur et 25 % préféreraient changer d’emploi, selon un sondage de l’assureur Nippon Life. Et plus ils sont âgés, moins ils désirent changer de lieu de travail. Dès avril 2021, le gouvernement japonais incitera les organisations à laisser leurs salariés en poste jusqu’à l’âge de 70 ans plutôt que 65, à cause du manque de main-d’œuvre dû au vieillissement de la population et du bas taux de natalité.

Sources : Japan Times, Ordre des conseillers en ressources humaines agréés

PHOTO EDDIE KEOGH, ARCHIVES REUTERS

Des entreprises prévoient un retour au bureau graduel.

Le truc

Retour réfléchi

Alors que des directions prévoient un retour au bureau graduel, voici quatre points auxquels il est bon de penser, selon Todd Coleman, PDG d’eStruxture, fournisseur de solutions de centres de données infonuagiques.

Mesures de sécurité maximisées : “ Il est essentiel que les entreprises mettent en place des protocoles de sécurité clairs concernant l’assainissement des lieux de travail, le signalement des maladies des employés et la distance physique. ”

Une approche par étapes : “ En tant que chefs d’entreprise, il est important de réfléchir aux personnes qui doivent absolument être au bureau et de planifier en conséquence pour réduire les risques pour les employés. ”

Espace de bureau adapté : “ Une solution simple pour permettre la distanciation [physique] consiste à déplacer votre équipement serveur hors site et à réutiliser ce nouvel espace pour vos employés. ”

Flexibilité : “ Pensez à permettre aux employés de travailler à distance s’ils ne se sentent pas à l’aise de revenir au bureau. ”