Les détenteurs d'obligations de Bell Canada (T.BCE) ont reçu l'appui de l'expert en investissements Stephen Jarislowsky.

Les détenteurs d'obligations de Bell Canada [[|ticker sym='T.BCE'|]] ont reçu l'appui de l'expert en investissements Stephen Jarislowsky.

Celui-ci ne croit pas que le jugement de la Cour d'appel du Québec favorisant les détenteurs d'obligations soit une question d'importance nationale qui pourrait avoir des conséquences négatives, comme le prétend BCE [[|ticker sym='T.BCE'|]].

La plus importante entreprise en télécommunications au pays a demandé la semaine dernière à la Cour suprême d'entendre sa cause, soulignant que la décision de la Cour d'appel pourrait causer une perte de milliards de dollars pour la compagnie et ses actionnaires.

Si le jugement permettant de bloquer la transaction de 52 G$ par le consortium dirigé par Teachers est maintenu, il y aura des conséquences négatives durables sur la façon dont les administrateurs font leur travail, soutient BCE.

Dans un document déposé en Cour suprême, les détenteurs d'obligations maintiennent pour leur part que «l'utilisation excessive de rhétorique (par BCE) ne transforme pas le jugement de la Cour d'appel en une question d'importance nationale», ajoutant que l'entreprise «confond la taille de la transaction avec l'importance juridique de la décision».

Selon les avocats des détenteurs d'obligations, le fait qu'il s'agisse d'une transaction de milliards de dollars ne signifie pas que la décision mérite d'être entendue par le plus haut tribunal du pays.

Les porteurs d'obligations considèrent par ailleurs que la demande de BCE pour un traitement accéléré est injuste et injustifiée.

Selon eux, la date limite du 30 juin pour la transaction pourrait être repoussée, à la discrétion des deux parties.

Un groupe de trois juges dirigé par la juge Beverley McLachlin décidera si la Cour suprême entendra la cause de BCE.

L'action de BCE perdait lundi après-midi 50 cents à 34,55 $.