La Bourse de New York a terminé en forte baisse jeudi, plombée par une avalanche de mauvaises nouvelles en provenance des entreprises et une flambée des cours du pétrole au delà de 140 $ le baril: le Dow Jones a perdu 3,01%, et le Nasdaq 3,33%.

La Bourse de New York a terminé en forte baisse jeudi, plombée par une avalanche de mauvaises nouvelles en provenance des entreprises et une flambée des cours du pétrole au delà de 140 $ le baril: le Dow Jones a perdu 3,01%, et le Nasdaq 3,33%.

Le Dow Jones Industrial Average (DJIA) a lâché 355,97 points à 11 455,86 points, un niveau plus vu depuis septembre 2006.

L'indice Nasdaq, à forte composante technologique, a reculé de 79,89 points à 2321,37 points, selon les chiffres définitifs de clôture.

L'indice élargi Standard & Poor's 500 a quant à lui perdu 38,75 points à 1283,22 points (-2,93%).

«Tout était réuni pour une tempête: nous avons des dégradations de recommandations, les prix du pétrole qui ont franchi les 140 $ le baril, l'or qui est monté en flèche, le dollar qui était sous pression...» a énuméré Peter Cardillo, d'Avalon Partners.

Dans le rouge dès le début de la séance, Wall Street a reçu le coup fatal à moins de deux heures de la cloche avec un nouveau record de l'or noir, alors que les menaces d'accélération de l'inflation préoccupent les investisseurs.

En début de séance, l'attention du marché s'était portée vers une série de nouvelles jugées préoccupantes sur le front des entreprises.

Goldman Sachs a abaissé jeudi sa recommandation sur le constructeur automobile General Motors (-10,77%) de «neutre» à «vendre» et a abaissé son suivi des banques d'affaires d'«attractif» à «neutre».

Le canadien Research In Motion (RIM), fabricant du téléphone multifonctions BlackBerry, a publié un doublement de son bénéfice et ses ventes trimestriels, mais ses résultats demeuraient légèrement inférieurs aux attentes des marchés financiers. Le titre a chuté de 13,43%.

L'éditeur de logiciels pour les entreprises Oracle (-4,76%) a de son côté annoncé une hausse de 27% de son bénéfice trimestriel, mais a «donné des prévisions décevantes», ont jugé les analystes de Briefing.com.

«Ces deux annonces ne sont pas particulièrement mauvaises, mais elles ont amplifié les inquiétudes au sujet d'une série d'avertissements sur résultats à attendre lors des prochaines semaines», ont-ils ajouté.