La firme d'ingénierie montréalaise SNC-Lavalin a connu un revers à Terre-Neuve-et-Labrador.

La firme d'ingénierie montréalaise SNC-Lavalin a connu un revers à Terre-Neuve-et-Labrador.

Une de ses filiales, BAE-Newplan Group Limited, cherchait à faire mettre en faillite Newfoundland and Labrador Refining Corporation (NLRC) pour une facture impayée de 20 millions.

La Cour suprême de Terre-Neuve-et-Labrador a statué hier que la démarche de BAE-Newplan contre NLRC est assujettie à la suspension des procédures à l'égard des créanciers demandée par l'entreprise terre-neuvienne.

La décision de la cour relance du coup un projet de raffinerie de 4,6 milliards US de NLRC dans la baie Placentia - aussi connue sous le nom de baie de Plaisance -, dans le sud de Terre-Neuve-et-Labrador, auquel SNC-Labrador a été associée.

Jeudi dernier, BAE-Newplan Group Limited avait déposé une requête de mise en faillite et demandé la nomination d'un séquestre provisoire à l'endroit de NLRC pour qui elle avait réalisé une étude de faisabilité au début de 2006 relativement à la construction de la raffinerie projetée.

En réaction à cette action, dès le lendemain, soit vendredi, Newfoundland and Labrador Refining Corporation déposait un avis d'intention de faire une proposition en vertu de la Loi (canadienne) sur la faillite et l'insolvabilité. Hier à la Bourse de Toronto, l'action de SNC-Lavalin a perdu 5,17% à 56,64$.