Les actionnaires de Magna International (T.MG.A) ont approuvé la cession d'une partie de l'entreprise à la société russe Russian Machines contrôlée par le milliardaire Oleg Deripaska, en contrepartie d'un investissement de 1,54 G$ US.

Les actionnaires de Magna International [[|ticker sym='T.MG.A'|]] ont approuvé la cession d'une partie de l'entreprise à la société russe Russian Machines contrôlée par le milliardaire Oleg Deripaska, en contrepartie d'un investissement de 1,54 G$ US.

Magna, un géant du secteur des pièces d'automobile fondé par l'homme d'affaires ontarien Frank Stronach, a précisé que le plan d'arrangement est maintenant sujet à approbation des autorités réglementaires et judiciaires.

Les actionnaires se sont prononcés à l'occasion d'une assemblée extraordinaire mardi matin. Le résultat du vote sera dévoilé jeudi.

L'entente devrait être conclue le 20 septembre.

Le plan accorde entre autres le pouvoir au groupe russe de nommer 6 des 14 membres du conseil d'administration d'une nouvelle entité qui contrôlerait Magna.

Une fiducie de la famille Stronach nommera six autres administrateurs, dont la fille de M. Stronach, Belinda, qui quitte la politique fédérale. Les dirigeants principaux occuperont les deux sièges restants.

Cette situation a contrarié le Régime de retraite des enseignants de l'Ontario (Teachers). Lundi, le régime de retraite, un actionnaire minoritaire, avait affirmé que l'entente acceptée mardi était défavorable aux détenteurs de titres de catégorie A, parce qu'il accordait beaucoup de pouvoir à l'homme d'affaires russe.

Une porte-parole de Teachers a exprimé mardi la déception du régime de retraite devant le résultat du vote.

M. Stronach, qui n'a pas participé à l'assemblée de mardi, a affirmé que l'entente avec Russian Machines, qui appartient à la société Basic Element de M. Deripaska, donnerait ainsi accès à Magna au marché de l'automobile de Russie, en pleine croissance.

M. Deripaska, âgé de 39 ans, est un proche du président russe Vladimir Poutine.