La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) s’est alliée à divers partenaires pour un projet de recherche qui vise à développer une série d’indicateurs de biodiversité propres au territoire et aux investisseurs du Québec.

Le bas de laine des Québécois collaborera ainsi avec Fondaction, la Société pour la nature et les parcs (SNAP Québec), le Centre de la science de la biodiversité du Québec et l’Université de Sherbrooke pour créer les indicateurs, qui serviront à mieux mesurer l’impact des investissements sur la biodiversité.

Dans un communiqué commun, les partenaires ont fait valoir que les investisseurs représentaient un « levier essentiel de la transformation rapide de l’économie » pour renverser l’effondrement de la biodiversité. Les indicateurs qui seront conçus pourraient permettre de mieux évaluer les impacts des investissements sur la biodiversité et d’améliorer la prise de décision.

Selon la présidente-directrice générale de Fondaction, Geneviève Morin, l’éventuel complément d’information tiré des indicateurs pourrait aider à « limiter les effets négatifs de nos investissements » et à faire en sorte que « la finance puisse avoir un impact positif sur la nature ».

Pour sa part, le premier vice-président et chef de CDPQ mondial et chef mondial de l’investissement durable à la Caisse, Marc-André Blanchard, a fait valoir que les « indicateurs communs spécifiques au Québec » seraient « un catalyseur de connaissances pour favoriser notre transition collective vers un monde durable, équitable et résilient ».

Le projet de recherche de deux ans, au terme duquel seront développés les outils visant à mieux guider les choix des investisseurs pour préserver et protéger la nature et ses services essentiels aux populations, est mené par Félix Landry, chercheur postdoctoral auprès du professeur Dominique Gravel à l’Université de Sherbrooke.