Quelque 1800 syndiqués québécois de Bombardier seront de nouveau appelés à voter sur une offre finale et globale de leur employeur la semaine prochaine. Un autre refus pourrait paver la voie à une grève générale illimitée.

Une nouvelle proposition a été soumise à l’Association internationale des machinistes et des travailleurs de l’aérospatiale (AIMTA, vendredi, au terme d’une journée où le président et chef de la direction de l’avionneur Éric Martel a rencontré le comité de négociation syndical.

Le contenu de l’offre sera présenté lundi prochain aux travailleurs qui assemblent les jets d’affaires Challenger à Dorval et leurs collègues de l’usine montréalaise de l’arrondissement de Saint-Laurent – où l’on fabrique des pièces comme la cabine de pilotage du Global 7500. Le vote devrait avoir lieu mercredi prochain.

Les membres de l’AIMTA avaient tenu une journée de grève, lundi, à la suite du rejet de l’offre précédente. Les pourparlers avec l’employeur avaient repris le lendemain.

En cas de rejet de la plus récente offre, le débrayage pourrait être plus long. Les syndiqués disposent déjà d’un mandat de grève générale illimitée, qu’ils pourraient choisir d’exercer. La convention collective des 1800 salariés représentés par l’AIMTA est venue à échéance en décembre dernier.