PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE
En tout, 125 000 livres : c’est le poids de la passerelle montée durant le week-end. L’installation d’une telle structure n’est pas une mince affaire. Premier obstacle : la météo. Les rafales ont retardé l’évènement, d’abord prévu samedi. « Depuis deux semaines, je regarde la température plusieurs fois par jour. Les vents ne devaient pas dépasser 25 km/h », précise Mathieu Leblanc, directeur chez Édyfic Construction.
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Le montage de la passerelle a nécessité 1500 heures d’installation en deux semaines et impliqué plus de 100 travailleurs. Deux grues d’entreprises différentes ont été mises à contribution pour élever la structure. Comme c’est une première au Québec, il fallait trouver des grues capables de faire le travail, explique Mathieu Leblanc. « Ce genre de passerelle, tu montes ça une fois dans une vie. »
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Pas question de dénaturer le panorama avec ce projet « unique », insiste Marco Fontaine, vice-président, développement résidentiel, vente et marketing, chez Groupe Devimco. « On a essayé de rendre ça comme un bijou, d’en faire deux tours emblématiques à Montréal. Ça va changer le [panorama] pour tous les Montréalais. » La sobriété était donc de mise. La passerelle vitrée est transparente, alors que les tours seront un peu plus foncées.
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Le passage qui relie les deux tours fait office de « loge suspendue », décrit M. Fontaine. Les occupants pourront s’y installer et regarder les spectacles extérieurs et nombreuses animations qui font la réputation du secteur. Ils pourront aussi se rendre à l’extérieur sur la passerelle, où des barrières de protection de deux mètres sont fixées.
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Évalué à 730 millions de dollars, le projet Maestria, réparti sur 2 phases, comprendra 700 appartements locatifs et 1042 condominiums. La passerelle fixée aux 26e et 27e étages des édifices relie les deux tours aériennes de 58 et 61 étages.