Chaque semaine, La Presse présente conseils, anecdotes et réflexions pour leaders, entrepreneurs et gestionnaires.

LE CHANGEMENT

Comptables sur leur 32

À compter du 1er juillet, la semaine de travail au cabinet comptable Demers Beaulne passera à quatre jours. Le salaire demeurera intouché, alors que les employés travailleront 32 heures et non plus 40 heures. « Ce n’est un secret pour personne : le recrutement est une véritable jungle », lance Catherine Dubois, directrice principale, culture, bien-être et engagement, chez Demers Beaulne. « On a métamorphosé cette situation en opportunité. Pourquoi ne pas appliquer une idée issue des technos à un milieu plus conservateur ? C’est notre réponse à la pénurie de main-d’œuvre. »

Le nouvel horaire, qui sera en place lors des mois moins turbulents au cabinet (soit de juillet à décembre), a déjà séduit plusieurs recrues et augmenté l’engagement des employés, affirme Catherine Dubois. « J’ai conclu cinq embauches la semaine dernière », dit-elle.

Comment s’adapter aux besoins des clients avec ce nouvel horaire ? « On en a approché quelques-uns préalablement pour savoir ce qu’ils en pensaient, et la réponse fut positive, indique Mme Dubois. Je suis convaincue que l’expérience-client ne sera pas affectée. On apportera des modifications au besoin. »

LA CITATION

PHOTO LOREN ELLIOTT, REUTERS

Le pilote de Formule 1 Lewis Hamilton

Ce fut une année tellement difficile pour tous. J’ai souffert mentalement et émotivement pendant longtemps, avancer fut un effort constant, ce fut difficile de rester positif certains jours, mais il faut continuer de se battre, il y a tellement de choses à accomplir.

 Le pilote de Formule 1 Lewis Hamilton, qui a perdu le titre de champion par moins de 10 points la saison dernière

(Source : Reuters)

LE CHIFFRE

60 %

C’est la proportion de dirigeants aux États-Unis qui pensent que les employés vont être de retour à temps plein sur leur lieu de travail d’ici à la fin de l’année, selon une étude de la firme GoodHire. Près de 80 % des dirigeants se disent prêts à y aller de sanctions sévères (renvoi, perte d’avantages sociaux…) contre les récalcitrants, à l’heure où bien des employés se plaisent dans le télétravail et songent à un retour en mode hybride. Le magazine Fortune cite en exemple la moitié des 10 000 employés de Goldman Sachs à New York qui n’ont pas répondu à l’appel insistant de la banque, en février, la pénurie de main-d’œuvre jouant pour eux.

(Source : Fortune)

LE GESTE

Loblaw recycle

Afin de réduire son empreinte carbone, Loblaw revoit les emballages non recyclables au Canada de ses 35 variétés de café en grains et moulu Choix du Président et Sans nom. « Le nouvel emballage est doté de la technologie Boardio et fabriqué avec un minimum de 80 % de papier issu de fibres d’arbres renouvelables, recyclables et durables, conformément aux normes du Forest Stewarship Council », lit-on dans un communiqué. Le nouvel emballage a valu un prix (PAC Global Awards 2022) à l’équipe de Choix du Président.

(Source : L’actualité alimentaire)

LE TRUC

La règle des « cinq heures »

Les leaders ou personnes qui ont du succès réservent au moins une heure par jour (ou cinq heures par semaine) à l’apprentissage. Bien souvent, celui-ci se fait en lisant des livres… ou en écoutant des livres audio lors de leurs déplacements. Plus du tiers des entrepreneurs millionnaires le font, selon une recension de l’auteur Thomas Corley. Et la majorité ne le font pas par plaisir ! « Depuis mon enfance, lire est pour moi la meilleure façon d’apprendre », a dit Bill Gates, fondateur de Microsoft.

(Source : Entrepreneur)

L’ÉTUDE

Bonheur de l’employé ou de l’entreprise ?

Un sondage CROP, baptisé Les besoins en compétences les plus criants des entreprises québécoises, montre que l’importance de certains critères et valeurs pour pourvoir un poste diffère qu’on soit le chercheur d’emploi ou l’employeur. Les trois exemples qui suivent représentent à la fois l’importance accordée par les individus et les organisations :

  • • Tâches à effectuer/rôle : 77 % pour les employés et 55 % pour les employeurs ;
  • • Missions et valeurs de l’entreprise : 36 % contre 45 % ;
  • • Perspectives d’avenir : 23 % contre 36 %.

Si le rôle et les tâches sont le critère qui pèse le plus souvent pour les employés, ils n’arrivent qu’en troisième pour ceux qui embauchent, derrière l’ambiance et la culture de l’entreprise. Ce qui fait dire à Dominic Bourdages, vice-président de CROP, que « le discours des gestionnaires est principalement centré sur l’entreprise », lit-on sur le blogue de Formations Infopresse. « L’employé ne veut pas qu’un job. Il veut se trouver une raison d’être qui déborde largement de la table de babyfoot, du café gratuit et des activités sociales (des critères surestimés par le gestionnaire). L’employé veut se réaliser. Il veut s’accomplir. »

(Source : Formations Infopresse)