Chaque semaine, La Presse présente conseils, anecdotes et réflexions pour leaders, entrepreneurs et gestionnaires.

LE TRUC

Un don plus un don

L’impossibilité d’organiser, en 2021, des bals et autres évènements de financement fait craindre à plusieurs fondations une baisse notable d’argent. Pourquoi ne pas contribuer autrement ? se demande Marie-France Veilleux. « Je n’ai jamais compris ce qui m’apparaît comme une absurdité d’avoir à dépenser en robe, tuxedo, coiffure, maquillage, etc., afin de contribuer à une cause qui nous tient à cœur, écrit l’administratrice d’OBNL sur LinkedIn. Cette année, je vous lance un défi, contribuez en don du même montant que vous avez l’habitude de contribuer plus les dépenses associées à votre soirée. Imaginez la différence que vous pouvez faire pour ces OBNL et fondations ! Aucune dépense, que des contributions ! […] Cette année, donnez du cœur, sans rien attendre en retour. »

De façon imagée, Marie-France Veilleux indique à La Presse ne pas avoir besoin qu’une fondation lui paye un verre de champagne pour faire un don. « On nourrit un système depuis des années qui n’a aucun sens, lance-t-elle. On dirait qu’on ne croit pas que quelqu’un va donner si on ne lui organise pas un évènement. »

(Source : LinkedIn)

LA MÉTHODE

Un « quatre jours » planifié

L’été dernier, Unito a instauré la semaine de quatre jours. Les deux tiers de ses 65 employés y ont adhéré. On ne transforme cependant pas les semaines de travail de cinq jours en semaines de quatre jours du jour au lendemain. Aux yeux de l’entreprise de logiciels, il faut du temps, de la planification et des règles clairement communiquées pour y arriver. « La façon d’appliquer et d’offrir une tel horaire doit être propre à chaque entreprise, explique Marie-Rose Rioux Marceau, vice-présidente des opérations d’Unito. Ça doit fonctionner aussi bien pour l’employé que l’entreprise. La planification fait sauver du temps et des coûts, car tellement de problématiques peuvent surgir. »

Unito, par exemple, a instauré des critères d’admissibilité. Les employés doivent notamment avoir une grande compréhension de leur travail et évoluer à leur poste depuis au moins un an pour avoir droit à la semaine de quatre jours. Des ententes de 6, 9 ou 12 mois sont établies, et la journée où l’employé ne travaille pas est fixe et décidée avec le gestionnaire. « On est agiles, note Marie-Rose Rioux Marceau. On essaie des choses. On ne se commet pas à jamais. »

LE GESTE

Les vaccins de Southwest

Southwest Airlines offrira des vaccins contre la COVID-19 à tous ses employés gratuitement, une fois la vaccination déployée à grande échelle aux États-Unis. La compagnie aérienne américaine compte rembourser les frais administratifs liés à la vaccination par l’entremise du programme d’assurances des salariés. Elle les encouragera fortement à se faire vacciner. « Nous avons des équipes qui s’activent à trouver un fournisseur, en ce moment », a fait savoir l’entreprise dans un communiqué.

(Source : Reuters)

PHOTO PATRICK T. FALLON, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE

Southwest Airlines offrira des vaccins contre la COVID-19 à tous ses employés gratuitement.

LA CITATION

« C’est intrinsèque à l’humain de vouloir explorer et comprendre ce qui nous entoure. Ce premier voyage entièrement privé d’Axiom est un pas excitant dans l’histoire de l’exploration de l’espace. »

— Le Montréalais Mark Pathy, PDG de Mavrik, qui deviendra un touriste de l’espace en janvier 2022 à bord d’une navette de SpaceX

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE

Mark Pathy

Lisez l’article sur LaPresse.ca

https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2021-01-26/premiere-mission-spatiale-entierement-privee/mark-pathy-un-montrealais-dans-l-espace.php

LE CHIFFRE

1  million

C’est la somme que Bell versera par l’entremise de son Fonds diversité Bell Cause pour la cause à huit organismes au Canada qui favorisent l’accès aux soins de santé mentale pour les membres issus de la diversité et de la communauté autochtone. Au Québec, ce sont le Centre des jeunes l’Escale de Montréal-Nord et Pour 3 Points, de Fabrice Vil, qui recevront du financement. « Chacun de ces organismes pose des gestes opportuns, novateurs et adaptés sur le plan culturel pour créer un changement positif sur la santé mentale des communautés diversifiées sur le plan ethnique du Canada », dit dans un communiqué Mary Deacon, présidente de Bell Cause pour la cause.

PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE

Fabrice Vil

L’ÉTUDE

Ce que les femmes veulent

Les femmes en quête d’un poste n’auraient pas tout à fait les mêmes attentes d’un employeur que les hommes, selon Forbes. « Les femmes accordent une importance plus grande aux avantages sociaux et à la culture d’entreprise », estime Georgene Huang, cofondatrice et PDG de Fairygodboss. Celle-ci note trois choses que les femmes recherchent particulièrement :

> Une entreprise pour qui l’égalité des genres et de la race est un acte de foi (pour 41 % des femmes contre 33 % pour les hommes).

> Une entreprise pour qui le télétravail et les heures flexibles ne sont plus des avantages mais un devoir.

> Une entreprise qui offre du développement et des occasions de promotion.

(Source : Forbes)