Le redémarrage de l’oléoduc Trans Mountain, fermé par mesure de précaution à la suite des inondations en Colombie-Britannique, devrait avoir lieu lundi.

La société d’État dit avoir terminé l’examen détaillé de l’intégrité des 1150 km de l’oléoduc qui transporte 300 000 barils par jour de produits pétroliers de l’Alberta à la Colombie-Britannique. Elle a également procédé à l’examen géotechnique des secteurs où est situé l’oléoduc avant de donner son aval à son redémarrage.

Le pipeline était fermé depuis le 14 novembre, la plus longue période sans activité de son existence.

L’opération devrait se dérouler lundi, mais l’entreprise devra obtenir l’autorisation de la Régie de l’énergie du Canada. Les installations seront surveillées par une équipe de gestion des urgences mises en place dans des endroits névralgiques afin de vérifier s’il y a des rejets.

Le redémarrage a nécessité « des efforts considérables soutenus » pour rétablir les accès perdus à cause des routes endommagées, des changements dans le débit des rivières et des conditions climatiques extrêmes.

Selon Trans Mountain, l’oléoduc est demeuré « dans un état statique sécuritaire et aucune fuite de produit ou de dommage sérieux à la conduite n’a été détecté ».

Au cours des prochaines semaines, certains travaux d’urgence supplémentaires, comme le blindage des berges et l’ajout d’une couverture végétale, seront lancés.

Trans Mountain est le seul pipeline qui transporte à la fois du pétrole brut et des produits raffinés.

Le gouvernement de la Colombie-Britannique avait demandé à sa population de se limiter à 30 litres d’essence à chaque visite à une station station-service.