(Londres) Les prix du pétrole étaient de nouveau en hausse mardi, au lendemain d’un rebond de plus de 5 %, galvanisés par des perspectives pour la demande d’or noir qui s’améliorent.

Vers 9 h 40 GMT (5 h 40, heure de l'Est), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 69,59 dollars à Londres, en hausse de 1,22 % par rapport à la clôture de la veille.

À New York, le baril américain de WTI pour le même mois avançait dans le même temps de 1,02 % à 66,31 dollars.

La veille, les deux contrats de référence de part et d’autre de l’Atlantique ont engrangé plus de 5 %, portés notamment par l’annonce par la Chine de l’absence de nouveau cas de COVID-19 d’origine locale sur son sol.

« La reprise des marchés boursiers et la faiblesse du dollar qui s’en est suivie ont naturellement donné au marché pétrolier la dose d’adrénaline dont il avait tant besoin », souligne Tamas Varga, analyste de PVM.

« Bien que la demande suscite toujours de grandes inquiétudes, le marché semble dire que les ventes récentes étaient excessives », estime Neil Wilson, analyste Markets.com.

Le Brent et le WTI restaient vendredi sur sept séances consécutives sans hausse. Malgré le rebond entamé lundi, les prix restent toujours inférieurs à ceux du lundi précédent.

Le repli du dollar, qui avait atteint la semaine dernière un plus haut de dix mois face à l’euro, a joué pour l’or noir, coté dans la devise américaine.

Avtar Sandu, de Phillip Futures, inscrit aussi au tableau des nouvelles à même de soutenir les cours du brut l’autorisation complète lundi aux États-Unis du vaccin Pfizer/BioNTech contre la COVID-19.

Cette première pourrait permettre d’aider à convaincre certains hésitants et pousser davantage d’institutions à imposer la vaccination, chez le premier consommateur de brut au monde où le variant Delta fait rage.

Le marché commence par ailleurs à se tourner vers la prochaine réunion de l’OPEP+, cartel composé des membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de dix alliés, mercredi prochain.

Le groupe a décidé le mois dernier de continuer à augmenter modestement sa production, après l’avoir drastiquement réduite l’an dernier pour contrecarrer la chute de la demande et des prix.