(Montréal) Bien que les négociations du secteur public aient produit plusieurs ententes de principe, rien n’est encore ficelé pour les fonctionnaires et l’APTS dans la santé et les services sociaux.

L’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et les services sociaux (APTS) doit consulter ses 60 000 membres, de la mi-septembre à la mi-octobre, sur une offre qu’elle a reçue de Québec pour le renouvellement de sa convention collective.

En juin, l’Alliance avait reçu une offre globale de règlement de Québec, mais son comité de négociation national en avait recommandé le rejet. La direction du syndicat a déjà indiqué qu’il manquait des aspects importants à cette offre. Il ne s’agit donc pas d’une entente de principe. Néanmoins, il appartiendra aux membres de décider.

L’APTS représente des techniciennes en assistance sociale, des psychologues, des physiothérapeutes, des techniciennes en laboratoire notamment. Ses membres travaillent dans les centres jeunesse et les établissements de santé dans l’ensemble du Québec.

Les membres de l’APTS détiennent un mandat de 10 jours de grève. Ils ont déjà débrayé les 7 et 8 juin, de même que les 21 et 22 juin.

Au SFPQ

Le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) a conclu une entente de principe avec Québec pour les 4000 ouvriers qu’il représente, mais pas pour ses 26 000 fonctionnaires.

Les ouvriers syndiqués au SFPQ — des conducteurs de camion du ministère des Transports, des mécaniciens, par exemple — seront appelés à se prononcer sur leur entente de principe du 7 au 10 septembre.

Quant aux fonctionnaires du SFPQ, le conseil de négociation se réunira la semaine prochaine pour étudier une offre globale de Québec. Il décidera alors si l’offre sera soumise aux membres pour un vote ou bien s’il tentera de relancer la négociation, a fait savoir le SFPQ jeudi.